
La pandémie n'était pas prévue dans son scénario, et encore moins, celui de l'arrêt forcé des remontées mécaniques. Depuis sa création en 1988, le modèle du distributeur alimentaire Sherpa était en pleine ascension. De quelques supérettes de montagne qui souhaitaient s'allier au sein d'une coopérative en vue de regrouper leurs achats, est finalement né un réseau de 117 supermarchés de montagne, tous basés à plus de 1.000 mètres d'altitude ou presque.
Matérialisé, depuis 2000, sous forme de coopérative employant directement 10 salariés, et jusqu'à 800 salariés saisonniers par le biais de ses adhérents, avec un volume de ventes atteignant les 100 millions d'euros pour l'ensemble du réseau l'an dernier.
Un ADN « 100% montagne » que la coopérative, basée à Drumettaz (73), revendique : « Notre activité est par nature saisonnière, et se réalise à 85 % l'hiver, sur une durée de cinq mois environ », explique Olivier Carrié, président de Sherpa.
Et c'est justement ce point qui pose problème, puisque depuis mars dernier, l'économie de montagne a été bouleversée par le Covid-19. « Après la fermeture anticipée des stations en mars dernier qui nous a pris de court, la saison d'été a repris en dent de scie selon les massifs, avec certaines stations qui ont très bien travaillé en août », ajoute Olivier Carrié.
Les comptes des commerçants Sherpa ont réussi à rattraper une partie de retard, même s'il pouvait rester, en fonction des territoires, un manque à gagner allant de 15 à 30% en fonction des massifs. « Entre-temps, le second confinement est arrivé, mais surtout, l'annonce qu'une ouverture n'était pas envisagée avant la mi-janvier », résume-t-il....
euh en fait si
mais bon, c'etait sympa pour les courses
ils risquent de ne pas se relever