En lançant le 2 juin dernier, son portail d'applications mobiles Rapplic, le Conseil régional Rhône-Alpes s'est doté d'un outil pour lequel il ne manque pas d'ambition. « Cet outil va nous permettre de référencer des applications, mais aussi d'organiser ou d'héberger des appels à projets pour développer de nouvelles applications mobiles », explique Cédric Lambert, chargé de mission développement numérique au Conseil Régional Rhône-Alpes.

Une soixantaine d'applications répertoriées

A terme, le portail régional devrait rediriger ses utilisateurs vers une bonne soixantaine d'applications mobiles qui sont en cours de sélection. « Aujourd'hui, nous avons une vingtaine d'applications recensées. Environ autant sont en cours d'audit pour vérifier si nous les référencerons », précise Cédric Lambert.

Pour passer le test Rapplic, les applications sont étudiées selon dix critères répertoriés au sein de trois grandes familles : le localisme, l'innovation et l'utilité. Ainsi, une application dont le maitre d'œuvre ou d'ouvrage n'est pas Rhônalpin a très peu de chance d'être référencée. Pas plus pour une application dont la dernière mise à jour remonte à plus d'un an ou est mal notée sur les stores existants. Ces choix n'auront rien de figés puisque les applications seront régulièrement réévaluées.

Jeter les bases d'un réseau social

Au-delà du référencement, Rapplic entend surtout devenir une plate forme référente au sein de la communauté numérique régionale. Pour y parvenir, elle souhaite organiser et héberger des appels à projets pour développer de nouvelles applications mobiles.

Du référencement à la création de nouvelles, Rapplic devrait devenir une référence en matière d'usage de données.

« Nous croyons à la preuve par l'exemple. Nous sommes donc convaincus que la mise en avant de services mobiles est la meilleure manière de développer l'usage de la donnée. Nous sommes aussi certains que pour dynamiser l'écosystème numérique régional, il faut que ses acteurs sachent où trouver les ressources dont ils ont besoin. Il y a peu d'acteurs du territoire qui peuvent jouer ce rôle de centralisateur des ressources mieux que la Région », argumente le chargé de mission.

La Région réfléchit également à enrichir son portail d'un annuaire de la donnée rassemblant les coordonnées de ceux qui détiennent les données sur la région.

Le champ des possibles est donc vaste, puisque pour l'heure, la seule limite que se fixe le Conseil Régional est de faire de l'hébergement de données.