
LA TRIBUNE AUVERGNE RHONE - ALPES - Vous annoncez ce lundi le coup d'envoi de la 5G à Lyon, quelques semaines après Nice, à la mi-novembre : comment se positionne la métropole lyonnaise au sein de votre stratégie pour le développement de cette nouvelle technologie ?
Cyrille-Frantz Honegger - Il faut tout d'abord rappeler que l'Etat a attribué, fin septembre dernier, les fréquences 5G à travers des contrats de location longue durée aux différents opérateurs, sur une durée de 15 à 20 ans. A partir de ce moment-là, nous pouvions déployer de nouvelles antennes et infrastructures pour porter ces fréquences.
Nous avons souhaité être le premier opérateur à ouvrir la 5G à Nice, qui était aussi la première ville couverte, tout opérateur confondu et nous sommes désormais engagés dans la poursuite de ce déploiement.
La métropole de Lyon se situe parmi les villes importantes pour nous en vertu de sa taille, mais également de notre présence sur ce territoire, puisque nous comptons sur le bassin lyonnais plus de 2.000 salariés et 16 boutiques.
On parle d'une course à la 5G qui démarre depuis quelques semaines au sein des différents opérateurs : pourquoi était-il déterminant de vous lancer avant la fin de l'année ?
SFR et le deuxième opérateur télécom français et il était important pour nous de déployer cette nouvelle technologie. La 5G va en premier lieu nous permettre de désaturer les fréquences 4G, qui connaissent aujourd'hui une explosion des usages.
C'est pourquoi nous avions besoin de nouvelles fréquences, afin de proposer un service de qualité à très haut débit, ainsi que par la suite, dans l'objectif de proposer de nouveaux cas...
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