Stiplastics inaugure une nouvelle usine en Isère

Le fabricant de dispositifs médicaux à base de plastique injecté Stiplastics, basé à Beauvoir-en-Royans (38), vient d'investir dans une nouvelle usine de production de 2300 m2 à Saint-Marcellin, avec une réserve foncière de 2 hectares. L'objectif : accueillir une unité d'assemblage dédiée aux activités pharmaceutiques du groupe.

Pour ses 30 ans, la PME industrielle Stiplastics (85 salariés) voit grand. En seulement six mois, son nouveau site de production vient d'être installé sur la zone d'activité du plateau des Echavagnes, à Saint-Marcellin (38). Elle dispose même d'une réserve foncière de 2 hectare qui pourrait lui permettre, à terme, de transférer sur un même site l'ensemble de ses activités.

En attendant, l'espace libéré dans ses locaux historiques de Beauvoir-en-Royans (38) devraient lui permettre d'accueillir un nouveau centre d'essais. Une opération qui représente près de 2,1 millions d'euros d'investissements.

Trois marchés clés

Rachetée en 2013 par le fonds NBGI Private Equity et dirigée par Jérôme Empereur, Stiplastics conçoit des dispositifs médicaux et des systèmes d'emballage à base de plastique injecté pour le marché de la santé. Elle adresse à la fois le secteur des dispositifs médicaux, le marché du dosage et de l'emballage, et développe également une offre clé en main. Ses produits phares? Le pilulier Pilbox, le Mouche-bébé ProRhinel, ou la cuillère doreuse Spoonbox.

Avec près de 60% de son chiffre de 18,3 millions d'euros réalisé à l'export, la société travaille avec de grands groupes pharmaceutiques, agroalimentaires et cosmétiques tels que Novartis, Bristol Meyers Squibb, GSK, ALK, Danone, Bulgari... Son mouche-bébé, vendu à travers 22 pays, représente une part importante de son chiffre d'affaires, mais qui demeure toutefois confidentielle. La société propose également une offre de produits clé en main, prêts à être transférés aux laboratoires intéressés, comme le système de dosage Press & Take pour les granulés homéopathiques développé en 2014, ou le mouche bébé Rhinophar.

Vers un pilulier intelligent ?

Leader sur le marché des piluliers en France, avec 80% des parts, Stiplastics compte quasiment doubler son chiffre d'affaires d'ici 2018 pour atteindre 25 millions d'euros. Chaque année, elle investit près de 10% de son CA dans la recherche et développement (R&D), et travaille actuellement au développement d'un nouveau pilulier intelligent, le Disdeo (Dispositif intelligent de suivi et d'aide à l'observance), qui sera équipé de dispositifs électroniques, informatiques et de nano et micro-technologies afin d'aider les patients atteints de maladies chroniques à mieux suivre leur traitement.

Car pour les acteurs de la santé, la prise rigoureuse des médicaments (aussi appelée  l'observance) est capitale pour la réussite d'un traitement et peut avoir des impacts importants : des études estiment que près de 200 000 journées d'hospitalisation et 8 000 décès par an sont attribuables à un défaut d'observance.

D'une durée de 36 mois, ce projet de près de 4,3 millions d'euros réunit la start-up INLAB, le groupe pharmaceutique Sanofi Adventis, le spécialiste de l'ingénierie Altran, la société ALPWISE, spécialisée dans les solutions de connectivité pour objets communicants et le laboratoire du CEA LETI.

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