Et si demain...les mines de Saint-Etienne rouvraient ?

A l'heure où Arnaud Montebourg s'intéresse de près au secteur minier, les chances d'exploiter à nouveau les puits du bassin stéphanois sont quasi nulles. Et c'est sans doute une bonne nouvelle, car les impacts socio-économiques seraient potentiellement dangereux.
Intérieur du Musée de la Mine de Saint-Etienne. La fermeture du dernier puits d'extraction de la Loire remonte à 1983. ©Laurent Cerino/Acteurs de l'économie

Février 2014, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, annonce la création d'une Compagnie nationale des mines de France (CMF). Deux ans plus tard, il se rend en visite officielle dans la Loire et promet, à grands renforts de communication, la rouverture prochaine des mines de charbon du bassin stéphanois. Bien que certains (rares) en rêvent encore, ce scénario ne devrait, selon toute vraisemblance, jamais quitter le domaine de la pure fiction. Une fiction économique qui, en dépit de son improbabilité, pose tout de même une foule de questions. Notamment celle de l'impact sur la région stéphanoise d'une remise en service des mines de charbon.

Acceptabilité sociale

La fermeture du dernier puits d'extraction de la Loire remonte à 1983. A cette époque, celui-ci n'emploie déjà plus que deux-cents mineurs, bien loin des 25 000  de la grande époque. Cet événement marque le terme d'une longue agonie. Une mort programmée dès les années soixante par un général De Gaulle en quête d'indépendance énergétique...

A lire dans le magazine Acteurs de l'économie, nouvelle formule, en kiosque depuis le 24 avril.

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Commentaire 1
à écrit le 05/05/2014 à 17:32
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on est donc en 2016 ? ha ces journaleux, toujours un temps d'avance ....

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