Voiture autonome  : la Link & Go d'Akka veut sortir des frontières

La citadine française autonome et électrique, vitrine technologique du groupe d'ingénierie et de conseil Akka, suscite l'intérêt de la région Bruxelles Capitale. Elle a été présentée également à Dubaï qui réfléchit à la ville intelligente de demain.

Grand jour pour la filiale Akka Technologies Benelux. Link & Go, la voiture autonome 100 % électrique développée par le groupe d'ingénierie et de conseil technologiques, sera présentée ce mardi à Didier Gosuin. Le ministre du gouvernement de la région Bruxelles-Capitale chargé de l'économie, de l'emploi, de la formation professionnelle et de la santé se rendra dans les locaux de la filiale Benelux du groupe lyonnais d'ingénierie et conseil, à Evere.

"C'est une prise de contact. Ils sont dans la logique de devenir une smart city (ville intelligente)", précise Jean-Christophe Van Dycke, CIO de Akka Benelux.

Lire aussi : Link & Go, la Google car française

Cette entité qui emploie aujourd'hui 800 collaborateurs, et annonce 150 recrutements en 2016, veut monter en puissance dans le secteur de l'automobile qui représente 5 % de son activité. D'ailleurs, elle a participé à l'ingénierie technologique des systèmes de suspension et de roues du "Link & Go".

Émirats arabes unis

Le groupe présidé par Maurice Ricci a montré sa citadine intelligente à Dubaï dans le cadre du "World Government Summit", en mars dernier. Depuis il a accueilli à Paris, avec Dassault Systems son partenaire dans Link & Go, une délégation de l'Emirat. La semaine dernière, ils avaient rendez-vous avec le gouvernement local de Dubaï.

"Nous montrons comment cette voiture s'inscrit dans les projets des smart cities des Émirats arabes unis", évoque Matthieu Balescut, secrétaire général d'AKKA. En France, "nous sommes autour de la table des acteurs du Grand Paris qui réfléchissent à la ville du futur".

La sécurité

En tant que groupe d'ingénierie travaillant pour les constructeurs automobiles, la "Link & Go" est la vitrine technologique de Akka.

"Ce n'est pas la voiture que l'on verra circuler demain dans nos villes. C'est un show car associant de la technologie automobile, ferroviaire, aéronautique et du digital. Il n'y a plus de vitres mais des écrans qui vont reproduire l'environnement. Et le hublot est virtuel", s'émerveille Matthieu Balescut.

Le véhicule qui pèse aujourd'hui 1,2 tonne poursuit son programme d'allègement de sa masse pour accroître sa vitesse (70 km/heure à ce stade). Et, un travail commun est en cours avec l'ENSTAR et l'INRIA pour améliorer la sécurité. L'intégration des données Internet centralisées dans l'intelligence artificielle concourt à cette problématique en faisant le bon choix face à un obstacle.

Le milliard dépassé

Akka Technologies emploie 12 000 collaborateurs et a franchi le milliard d'euros de revenus en 2015. Le groupe dont les trois premiers marchés sont la France, l'Allemagne et le Benelux, vise 1,2 milliard de chiffre d'affaires en 2018.

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Commentaires 2
à écrit le 03/07/2016 à 7:37
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Pourquoi ces copy-cats de Google cars doivent-ils être laids et lourds?

à écrit le 29/06/2016 à 16:02
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C'est bien les "Google car" mais pas très efficient vu le poids trop élevé. Il est dommage que l'on ne parle pas des multiples Trike hybrides (3 roues donc coef de roulement réduit) qui utilisent le solaire (plus de 35% d'apport énergétique direct),...

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