Acteurs de l'économie - La Tribune. Comment envisagez-vous la sortie de grève au métro démarrée le 28 novembre et motivée par la modification du règlement de sécurité ?
Pascal Jacquesson. Je ne comprends pas la position de la CGT, seul syndicat à appeler à cette grève. Les instances nationales de tutelle nous ont demandé d'harmoniser notre règlement de sécurité du métro entre les 4 lignes. Et ce règlement que nous avons fait évoluer en conséquence a été validé par le STRMTG (service technique des remontées mécaniques et de transport guidé) et la Préfecture.
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Aux dires de la CGT, les craintes se concentrent sur le chapitre 7 du nouveau règlement à savoir la formation et l'habilitation. Quel est précisément le point de crispation ?
Il se situe au niveau l'équipe de régulation de la ligne D. Celle-ci se compose de deux postes de régulation et d'un poste d'information. Ce dernier ne nécessite pas le même niveau d'habilitation. Toutefois et pour calmer le jeu nous avons signé un protocole en juin dernier nous engageant à continuer à mettre un régulateur, formé en tant que tel, à ce troisième poste bien que nous n'y soyons pas obligés.
Or, maintenant la CGT revient sur le règlement de sécurité. Je ne peux pas laisser dire que la sécurité des voyageurs est engagée*. C'est notre priorité et nous respectons scrupuleusement les règles et les procédures. Nous sommes régulièrement audités.
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La CGT vous reproche un manque de dialogue à ce propos.
Depuis juin, nous avons tenu 50 heures de réunions et 15 rencontres à ce sujet. Nous trouvons choquant que ce mouvement se déclenche à quelques jours de la Fête des Lumières alors que tout le monde a mal vécu l'annulation de cet événement en 2015. J'en appelle à la responsabilité de chacun des agents.
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