La saison avait mal démarré avec des vacances de Noël très mitigées pour les stations de moyenne montagne, conséquence d'un faible taux d'enneigement, augurant alors une mauvaise saison 2017. 41 % des professionnels de la région Auvergne-Rhône-Alpes avaient ainsi exprimé leur satisfaction pour les fêtes de fin d'année 2016, soit 18 points de moins qu'en 2015. De manière plus générale, ils n'étaient que 48 % à exprimer leur satisfaction. Un bilan "moyen" pour le Comité régional du tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes.
Néanmoins, l'hiver passé, le bilan a finalement repris des couleurs et est jugé plutôt "satisfaisant".
"60 % des professionnels sont satisfaits du déroulement des vacances d'hiver dont 74 % de la part des professionnels de la montagne soit cinq points de plus que l'an passé", remarque Lionel Flasseur, directeur général de l'organisme.
Si la neige s'est fait attendre au début de l'hiver, depuis le milieu du mois de janvier, celle-ci a pu combler les acteurs de la montagne - même si l'abondance est toutefois relative.
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Sur la période des vacances d'hiver dans l'ensemble du territoire, le taux de remplissage des hébergements marchands est même supérieur de quatre points par rapport à l'an dernier, soit 56 % de remplissage. En zone de montagne, ce taux atteint quant à lui 68 %, en ville 51 %, et 35 % à la campagne.
Le prochain indicateur de la bonne santé du tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes sera rendu public à la fin des vacances de Pâques.
8 % du PIB
De manière globale, la montagne est le premier espace visité avec 50 % des nuitées sur l'année, concentrées à 59 % en hiver, et 38 % en été.
Enfin, c'est en hiver également que la montagne connaît une plus forte consommation de la clientèle, française, notamment avec 86 euros par jour et par personnes en station contre 39 euros l'été.
Le tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes est l'un des premiers secteurs économiques avec 8 % du PIB régional. En 2015, il représentait 178 millions de nuitées touristiques, 20 milliards d'euros de consommation touristique et employait 148 155 personnes, plaçant la région au second rang des régions les plus touristiques de France après l'Île-de-France.
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