Musée des Tissus  : prolongation repoussée à fin mars

Le sursis accordé au musée des Tissus est prolongé d'un mois, le temps nécessaire pour mener à bien l'étude complète qui sera confiée à un cabinet extérieur désigné le 4 janvier prochain. Emmanuel Imberton, président de la CCI Lyon métropole a accepté ce nouveau délai tandis que l'Etat fait un geste financier supplémentaire. Gérard Collomb, le maire de Lyon, semble prêt à revoir ses positions.

Si tout le monde y mettait du sien pour sauver le musée des Tissus et des arts décoratifs de Lyon ? Ce sentiment prévaut en cette fin d'année. Emmanuel Imberton le président de la CCI Lyon métropole se réjouit d'avoir renoué le dialogue avec Gérard Collomb, le maire socialiste de Lyon qui avait déserté la table de la dernière réunion le 4 novembre dernier.

De son côté, le président de la chambre consulaire, propriétaire du musée, lequel n'a plus les moyens de l'exploiter seul, a, lui, accepté de repousser, d'un mois à fin mars prochain, l'étape de validation du projet attendu pour garantir l'avenir de cette institution. Enfin, l'Etat fait un nouveau geste en débloquant sur le premier trimestre sa contribution de 300 000 millions initialement prévue sur la totalité de 2017.

 Chacun devra prendre ses responsabilités

"A ce moment là (soit fin mars), chacun devra obligatoirement prendre ses responsabilités", avertit toutefois Emmanuel Imberton. Ces propos il les a tenus devant son assemblée générale, le 19 décembre dernier, la première depuis les élections consulaires qui l'ont renouvelé à la présidence. Il garantit  :

"Nous n'exclurons aucune piste pour tenter de sauver le musée d'une fermeture qui marquerait très certainement l'enfermement à jamais des prestigieuses collections qu'ils possèdent", poursuit le communiqué.

C'est la raison justifiant qu'il ait accepté, en novembre, la proposition de Michel Delpuech, préfet, de faire réaliser une étude solide pour redonner du souffle à ce musée.

Unitex prend la main

Plusieurs consultants ont répondu à l'appel à candidature. Le cabinet sera en principe, désigné le 4 janvier prochain lors d'une réunion à la villa Créatis, siège d'Unitex, syndicat textile, investi d'un rôle majeur.

"J'ai demandé que dans le cahier des charges élaboré par le ministère de la Culture soit acté un projet chiffrant les investissements et le budget de fonctionnement. Il fallait un mois supplémentaire pour réaliser cette étude", dévoile Grégoire Giraud, vice président d'Unités, interrogé par Acteurs de l'économie-La Tribune. "Ce musée doit évoluer pour se tourner vers le grand public".

Lire aussi : G. Giraud : "Nous créerons une fondation pour le musée des Tissus"

Ce dernier, également patron du groupe Cheynet, confie avoir rencontré Gérard Collomb, le 2 décembre, à la demande du maire.

"Il nous a dit avoir compris l'importance du sujet ", observe l'entrepreneur. "Il nous a même proposé de mettre à notre disposition "sa task force" qui a travaillé sur l'institut franco-chinois".

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Commentaires 2
à écrit le 22/12/2016 à 21:01
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Pourquoi ne pas déménager dans ses lieux le marché de la soierie organisé à la chambre de commerces des Cordeliers? Autres usages mutualisés: des espaces commerciaux haute couture; un espace artisans de la mode, un lieu dédié aux défilés de mode, et...

à écrit le 22/12/2016 à 20:51
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Pourquoi L'institut Bocuse n'y ouvrirait pas sa future Brasserie dans ces lieux authentiques plutôt que dans l'ancien réfectoire de l'hôtel Dieu? J'ai cru comprendre que l'institut avait quelques hésitations. Cela renforcerait l'attractivité des lieu...

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