Le jour où Macron est devenu maire de Lyon

L’énarque philosophe a l’art de ringardiser les antécédents de la politique politicienne par sa jeunesse et son parler-vrai. Adoubé par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb dont il partage l’idéal "social-démocrate" – ou "social-libéral", ou "social-réformiste"… –, Emmanuel Macron a raté la marche de l'élection présidentielle de 2017, mais gravit avec panache celles de l’hôtel de ville de Lyon, trois ans plus tard. Reportage-fiction sur l’ascension de l’ancien ministre de l’Économie, devenu premier édile de la capitale des Gaules. Et si c’était vrai ?

Avril 2020. Emmanuel Macron, 42 ans, vainqueur du scrutin municipal lyonnais, est intronisé nouveau locataire de l'hôtel de la place de la Comédie, quatre ans après le début de sa "love story" avec la cité rhodanienne. Sa liste a conquis huit des neuf arrondissements de la capitale des Gaules. Son échec dans le 6e, le plus bourgeois, lui a fait manquer de peu le grand chelem. Avant la proclamation des résultats officiels, il s'est retiré dans son futur bureau d'édile, avec le maire sortant Gérard Collomb, pour mettre la dernière main à son discours dans le salon rouge. Un discours bref, mais éclairé.

"Lyon n'est jamais aussi prospère que lorsqu'elle s'ouvre sur le monde, disiez-vous cher Gérard, en citant Fernand Braudel. Capitale de la Renaissance doublée aujourd'hui d'une capitale économique parmi les plus attractives au monde, Lyon va faire renaître avec nous tous le désir d'Europe étouffé depuis des lustres par des politiques engluées dans des croissances molles. Quelles que soient nos sensibilités, nos provenances et nos destinées, nous allons converger pour relever un défi commun : faire de Lyon l'épicentre de l'économie et de la culture européenne. D'ores et déjà, nous avons réfléchi à trois projets phares : une biennale de street art, le premier Forum mondial de l'économie sociale et solidaire, et la résurrection d'un vieux désir : l'installation d'un Musée Guggenheim."

Sa prise de parole s'achèvera en musique, sur un air de tango qu'il adore danser avec sa femme, Brigitte.

Un méga incubateur

Auteur d'un mémoire sur l'intérêt général, l'énarque philosophe s'est donné 100 jours pour incarner les promesses qu'il n'a pas voulu faire. Sous le regard complice de Gérard Collomb, il a accéléré le tempo des chantiers. En trois coups de baguette, il trouvera de riches mécènes, en France et à l'étranger, pour ressusciter le musée des Tissus, englué dans une impasse financière depuis que la chambre de commerce et d'industrie de Lyon a souhaité se désengager de sa gestion il y a quatre ans, et le faire rayonner à travers le monde.

François Pinault lui a même promis de l'aide pour organiser une somptueuse exposition, en 2021, consacrée aux grands faiseurs de costumes de la commedia dell'arte revisités par Gucci et Saint Laurent. L'animateur Stephane Bern ne pensait pas si bien dire quand il avait conseillé à Gérard Collomb, alors maire, de s'adresser à son ami Macron pour sauver l'institution de la rue de la Charité.

Lire aussi : Lyon : les pro-Macron dans les starting-blocks

Sitôt réussi son examen de passage dans l'univers de la vieille économie, le nouveau maire de Lyon imagine un méga incubateur consacré au numérique pour conforter le totem dédié à cette filière dans le quartier de la Confluence. De ses nombreuses visites dans la Silicon Valley et de ses échanges directs à Bercy avec les startuppers, il a conclu qu'il fallait voir grand, très grand. En intelligence avec Gérard Collomb, qui préside la métropole de Lyon, il a jeté son dévolu sur une friche industrielle du quartier de Gerland, locaux autrefois occupés par FagorBrandt pour la fabrication de lave-linge. La reconversion dans les véhicules électriques sous l'égide d'un consortium sino-américain s'était terminée par un fiasco. Aux anciens ouvriers restés sur le carreau, Emmanuel Macron a souhaité donner une autre chance. Au premier abord, ils l'ont pris de haut, fustigeant son costume "so chic". Cependant, cette fois, il a tiré les enseignements de ses anciennes maladresses. Et la réunion s'est déroulée dans un climat de confiance.

Interdisciplinarité

À son arrivée à Lyon, le promoteur des autocars "low cost" a craqué pour Navya, la navette autonome, du dernier kilomètre, qui roule à la Confluence après une expérimentation de deux années. Outrepassant ses prérogatives - Gérard Collomb ne lui en fera néanmoins pas grief - il a négocié avec Keolis, l'exploitant des transports en commun lyonnais, pour proposer un circuit plus ambitieux : une liaison qui connecte les différents campus universitaires intra-muros, via des sites propres.

La navette automatique Navly, lors de son lancement en juin 2016.

Favoriser l'interdisciplinarité reste son credo. Sa figure tutélaire lyonnaise lui a également laissé les coudées franches pour prendre à bras le corps la question du logement dans les zones en tension. Mais le nouveau maire laissera à son mentor quelques chantiers sensibles : le redimensionnement de la gare de la Part-Dieu, la fermeture de l'autoroute intra-muros à Perrache et le soutien à l'entreprise OL dont le club est englué en L2.

Priorité à l'économie

Avec le recul, de nombreuses interrogations demeurent, notamment quant aux raisons ayant conduit Gérard Collomb à rouler - encore et toujours, quatre ans après leur rencontre en 2016 - pour Emmanuel Macron. Les propositions économiques du second étaient en phase avec les options du premier, qui siège dans plusieurs cercles de réflexion.

"L'économie a toujours été un sujet prioritaire pour Gérard Collomb. De plus, ils partagent le principe qu'il faut d'abord jouer sur le levier de la croissance pour pouvoir en distribuer les richesses", décrypte Jean-Louis Touraine, député socialiste de la 3e circonscription de Lyon.

"Que Collomb mise sur Macron ne m'a pas surpris. Il est cohérent. Tous deux épousent la même philosophie sociale-démocrate, renchérit Yves Blein, député PS de Feyzin et membre de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Pour autant, je ne suis pas sûr que Gérard Collomb ait eu d'arrière-pensées. Il avait un bon bilan, valorisant. Pourquoi serait-il allé s'embêter à Paris ?"

Pied de nez

Faire Macron prince et l'aider à gagner la présidentielle en 2017, n'était-ce pas la revanche de celui qui fut maire de Lyon durant près de 20 ans ? Sans doute le septuagénaire entrevoyait-il, malgré tout, une opportunité d'être ministre, voire d'élire domicile à Matignon, histoire d'effacer une frustration légitime. François Hollande ne l'avait jamais appelé à des fonctions dans son gouvernement et ne l'avait pas plus invité à concilier un poste de ministre avec son mandat local.

Emmanuel Macron et Gérard Collomb

Rencontre entre Gérard Collomb et Emmanuel Macron, à l'hôtel de Ville en 2016. Une prémonition ? (Laurent Cerino/ADE)

De surcroît, ajoute un de ses anciens adjoints, "Gérard Collomb avait le sentiment de ne pas avoir été assez écouté dans ses propositions économiques. Lui qui avait développé un système loco-régional qui fonctionnait bien, mais auquel personne ne prêtait attention au niveau national, éprouvait sans doute un sentiment d'inachevé dans sa carrière." Dit autrement par Michel Noir, "apporter son soutien à Macron, c'était un pied de nez". À supposer que son protégé ait remporté l'Olympe du faubourg Saint-Honoré en 2017, il se serait sans doute dit : "J'étais à côté du petit jeune."

Mais les urnes ont parlé autrement. Emmanuel Macron a un temps imaginé retourner dans la finance et créer une société. Mais il n'était pas homme à renoncer face à une déconvenue.

"Lyonnitude"

Pour capitaliser sur l'acquis de sa campagne présidentielle et sa centaine de milliers de sympathisants, il a répondu aux avances de Gérard Collomb. Les années qui ont suivi sa défaite (malgré un honorable 13 % au scrutin national) et sont marquées par un quinquennat Fillon entamé avec vista, l'ont convaincu de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Après avoir essuyé un échec à la députation à Marseille, il s'est alors rabattu sur Lyon. Une ville ni à droite ni à gauche, toute désignée pour lui. Une ville qui, d'emblée, l'a séduit pour "ses traditions locales d'humanisme et de réconciliation".

Pour parer à toute accusation de parachutage, Emmanuel Macron a intuitivement appliqué les conseils de Michel Noir : "Un postulant à la mairie doit se donner le temps de prendre ses quartiers de lyonnitude. Les Lyonnais préfèrent que leur premier édile se 'pradélise'."

L'ex-premier magistrat de la ville (de 1989 à 1995) faisait ainsi référence à l'un de ses prédécesseurs, Louis Pradel. Élu maire en 1959, celui-ci s'était donné corps et âme, de façon exclusive, à sa ville. "Pour être un bon maire, il faut être amoureux de sa ville. Je l'étais. Un candidat ne se présente pas pour saisir une opportunité", témoignait-il en son temps.

Coaché par l'équipe rapprochée du maire sortant, qui s'est réservé la Métropole pour poursuivre son œuvre en s'offrant un 4e mandat, l'ancien collègue de Michel Sapin entreprend donc le tour des bouchons et marchés lyonnais. Toujours attentif à sa ligne, le jeune sportif fait quelques détours remarqués dans les QG des patrons lyonnais, histoire de vaincre la réserve de certains chefs d'entreprise. Leur problématique ? Maintenir leur neutralité, pour préserver la bonne marche de leurs affaires.

Dauphin non-officiel

Encouragé par les sondages publiés par la presse régionale et fidèle à sa stratégie de la rencontre avec les citoyens, l'ancien banquier gagne peu à peu l'adhésion d'une ville de marchands.

"Pour l'image de Lyon et son rayonnement international, Emmanuel Macron serait l'homme de la situation. Et l'on peut se demander si Gérard Collomb ne l'a pas secrètement adoubé pour se prolonger lui-même, en le désignant comme dauphin", avait anticipé le psychiatre lyonnais Pascal Verrier.

Le titre de dauphin officiel avait, dès la fin août 2016, été accordé, sans surprise, à David Kimelfeld, son fidèle premier vice-président à la Métropole et maire du 4e arrondissement. "C'était, pour Gérard Collomb, le meilleur moyen d'affirmer que sa succession était établie. Mais l'annoncer aussi vite, argumente un militant, n'était-ce pas un leurre ?"

En attendant, la partie municipale ne semblait pas gagnée pour le jeune stratège politique. Les uns arguant de son manque d'épaisseur, les autres ne le voyant pas dans le rôle de gestionnaire de finances locales. Bien que fidèle partisan, le bouillonnant Bruno Bonnell, cofondateur de feu la société de jeux vidéo Infogrames, doutait alors de l'intérêt de Macron pour la fonction de maire de Lyon. "Ce n'est pas du tout sa priorité. Chaque homme politique possède son propre logiciel. Et le sien se conforme plus à celui de chef d'État. En même temps, c'est un homme de bon sens en phase avec Lyon, où l'on est pragmatique", disait-il.

"Des sous pour la rue de la Ré !"

Le réalisme impose aussi de considérer que les maires des communes de la métropole n'ont plus guère de pouvoir. "Nous n'imaginons pas Macron dire à Collomb : « S'il te plaît, Gérard, donne-moi des sous pour refaire la rue de la République ! », raillait un observateur, interrogé un an avant les élections municipales. Ce serait une humiliation, une demi-succession." Mais l'ancien ministre de l'Économie, tennisman averti, adore monter au filet. Malgré les critiques de ses détracteurs le taxant "d'hologramme" ou de "cheval de Troie" de la finance, "son esprit fédérateur situé bien au-dessus des débats politiques classiques lui a permis de l'emporter. Et il fera un très bon maire de Lyon", commente Pascal Verrier. Et la prophétie se vérifie.

L'écharpe tricolore attendait Emmanuel Macron au bout de ce marathon lyonnais avec, à la clé, l'ancrage local, incontournable en France. Un parcours imposé auquel il avait succombé malgré lui. "Le cursus honorum existait sous la Rome antique, il serait peut-être temps d'arrêter", moquait-il pourtant dans une interview au magazine Challenge, daté d'octobre 2016.

"Sexo-sapiens"

Lyon a-t-elle succombé à la Macron-mania ? L'engouement des Lyonnais pour leur nouveau maire résulte de "l'effet d'un bon produit marketing", selon Michel Noir, consultant en marketing au début de sa vie professionnelle. "Un phénomène de mode à part entière", pour Nadine Gelas, longtemps vice-présidente du Grand Lyon, en charge des industries créatives. Par ailleurs sémiologue, elle décrypte "une affirmation de la différenciation, une médiatisation, une réponse à l'attente de nouveauté qui provoque l'adhésion. Tous les ingrédients constitutifs d'un phénomène de mode ont été réunis par Emmanuel Macron. S'il s'est posé dans la rupture, celle-ci n'a pas été inquiétante. En témoignent les camaïeux gris bleu de ses costumes, aux couleurs qui ne font pas de vague".

Emmanuel Macron

(Crédits : Laurent Cerino / ADE)

Son élégance empreinte de classicisme n'a pas exclu l'audace, diagnostique
Pascal Verrier.

"Ce beau ténor ringardise par sa jeunesse et son parler-vrai tous les antécédents de la politique politicienne. Ce 'sexo sapiens' aime séduire et être séduit par l'intelligence."

Un observateur politique loue, à son tour, l'aisance oratoire du personnage, ancien khâgneux à Henry IV. "Il a du souffle et peut parler 40 minutes sans notes. Dans sa façon de s'adresser à l'auditoire, il change en quelque sorte de dimension." Avec sa fougue naturelle, Bruno Bonnell brandit l'image de "Bonaparte au pont d'Arcole. J'ai vu une référence historique lors de son discours du 2 juin 2016, à Lyon. Il est parti devant en sachant que ça allait tirer dans tous les sens et qu'il se mettait en danger. Mais il était convaincu, déterminé et habité par son projet". Reconverti dans la robotique, l'entrepreneur a été bluffé par Emmanuel Macron et ce, dès leur rencontre à Bercy, aux côtés de 34 chefs d'entreprise concernés par les plans ministériels de prospective économique. "J'ai pu apprécier sa capacité d'écoute et de synthèse, sa faculté de décision et d'absorption de données complexes. Il ne s'est pas contenté de proposer des voyages en car, même si c'est fondamental pour améliorer la vie des gens."

Contrairement à d'autres qui, en culottes courtes, se rêvaient présidents de la République, ce fils de médecins, en admiration devant sa grand-mère enseignante, ne s'inscrit pas dans ce registre.

"Il a senti grandir en lui, lors de son passage au gouvernement, une volonté forte de participer à la transformation du pays, interprète Bruno Bonnell. Il s'est fixé ce cap. Encore aujourd'hui, j'aime quand il est lui-même, sans se laisser influencer par les communicants. Il excelle lorsqu'il dit les choses avec ses tripes."

Mise sur orbite

Parler du fond de soi-même, c'est sans doute ce qui a emporté et conquis Gérard Collomb.

"Vous tenez un langage neuf. Vous exprimez des idées qui correspondent à la société d'aujourd'hui. Vous ne vous contentez pas de ressasser les dogmes d'hier désormais périmés. La venue de beaucoup est ici un acte de confiance. C'est à toi maintenant de montrer que tu es à même de répondre à cette espérance", s'enflammait à l'époque le maire de Lyon, en basculant dans le tutoiement.

Emmanuel Macron se montra à peine surpris de l'enthousiasme local pour son mouvement "En Marche", lancé le 6 avril 2016, à Amiens, ville natale de cet enfant surdoué, tour à tour inspecteur des finances, banquier d'affaires chez Rothschild et ministre. Quelques semaines plus tard, le 2 juin, Gérard Collomb, qui deviendra très vite son mentor en politique, l'accueillera sous les ors de l'hôtel de ville de Lyon, en présence d'un millier de personnes. Une réception qui fit tiquer la droite locale, réclamant la transparence sur les dépenses engagées.

Emmanuel Macron et Gérard Collomb

Entre Gérard Collomb et Emmanuel Macron, c'est une histoire d'amitié politique née en 2016. (Crédits : Laurent Cerino / ADE)

Emmanuel Macron était encore membre du gouvernement de François Hollande, à qui il allait remettre sa démission du poste de ministre de l'Économie, près de trois mois plus tard. Un départ diversement apprécié. Pour Michel Noir, il y avait trahison. "Il vaut mieux perdre une élection que perdre son âme", assénait, en 1987, le jeune secrétaire national du RPR de l'époque, qui prononcera cette phrase devenue célèbre, opposé qu'il était à la stratégie de Jacques Chirac face au Front national. "Je pouvais alors faire valoir mes galons d'homme politique gagnés sur le terrain. Je n'enfreignais pas le principe de loyauté. Lui, en revanche, devait tout à l'homme qui lui avait ouvert les portes de l'Élysée en le nommant secrétaire général adjoint avec les pouvoirs liés à la fonction", analysait l'ex-ministre reconverti dans l'entrepreneuriat.

Adoubement

"Il fallait que je quitte mon poste de ministre pour être en cohérence avec moi-même. J'ai pris ma décision en responsabilité et je m'en suis expliqué", se défendit Emmanuel Macron. C'était le samedi 24 septembre 2016. Un air d'adoubement flottait sur le parvis du musée des Confluences où le Sommet des réformistes européens se mua en meeting pro-Macron, avec Gérard Collomb en maître de cérémonie. La famille Collomb, au complet, entourait alors le "fils prodige" devant la passerelle Raymond Barre qu'ils venaient de franchir avec solennité entre deux haies de micros et caméras. Une "Macron bulle" décuplée par les médias ?

"Tout cela fera pschitt, pronostiquait à cet instant Michel Noir. La bulle est à la mesure de la déception des Français envers les acteurs politiques."

Mais la bulle n'a pas éclaté. En ce soir d'avril 2020, Emmanuel Macron est le nouveau maire de Lyon. En marche. Et les Lyonnais, avec lui, prêts, comme l'assenera l'académicien Erik Orsenna, à devenir "les chevaliers du possible" et mettre "du Lyon dans la France". Reste que le plus dur est à venir : faire la démonstration que sous l'enveloppe séduisante progressent une épaisseur, un courage politique, une détermination, une imagination et des convictions qui, quatre ans après qu'il se soit déclaré à la Présidentielle demeurent encore peu lisibles. Les Lyonnais aiment "saisir" leur maire.

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Commentaires 2
à écrit le 27/04/2017 à 14:33
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pourquoi mohamed saou, islamique radical est son référent de campagne? Bizarre. Par prudence, je ne voterai plus pour macron, tant pis !

à écrit le 01/02/2017 à 12:20
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Quel art consommé de passer la brosse à reluire. Chapeau Mesdames ! Et bon rétablissement si vous vous retrouvez ensuite dans la position de Valérie Pécresse ayant rallié Juppé à la fois trop tôt et trop tard. P.S : ça sert à quoi de "réagir" chez...

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