Martial Saddier, "Monsieur entreprises" de l'exécutif régional

Vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Martial Saddier, 46 ans, s'est vu confier la délégation aux entreprises, à l'emploi et au développement économique. L'élu haut-savoyard, qui a aussitôt renoncé immédiatement à son mandat de maire de Bonneville, conserve néanmoins son siège de député. Au sein du Parti Les Républicains, il est également en charge de l'industrie et des PME.
Martial Saddier est est entré en politique en 1995.

"J'avais dit que je me limiterais à deux mandats. Il faut tenir ses engagements auprès des gens", a plusieurs fois répété devant la presse Martial Saddier, 46 ans, en démissionnant, le cœur pincé, de son poste de maire (depuis 2008) de Bonneville (Haute-Savoie), après son élection à la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Vice-président délégué aux entreprises, à l'emploi et au développement économique depuis le 4 janvier, il veut se consacrer pleinement à cette fonction, tout en restant député de la 3e circonscription de Haute-Savoie.

Les pommes et l'industrie mécanique

Technicien agricole expert dans la culture des pommes et des poires, il est entré en politique en 1995, en tant que conseiller municipal à Bonneville. Si la mission sur la filière apicole menée dans le cadre de son mandat parlementaire était liée à sa formation initiale, il doit à la spécialité industrielle de la Haute-Savoie, en particulier de la Vallée de l'Arve, de présider le groupe d'études des industries mécaniques à l'Assemblée nationale. Et Nicolas Sarkozy l'a fait entrer, en décembre 2014, dans l'exécutif de l'UMP (aujourd'hui, Les Républicains), en lui confiant la responsabilité de l'industrie et des PME.

Relancer l'emploi

Martial Saddier, qui n'a pas répondu à nos sollicitations, a consacré une de ses premières visites à Minesco, une société de décolletage basé à la Roche-sur-Foron, en Haute-Savoie. Dans son discours d'investiture, lundi dernier, Laurent Wauquiez a fait de la relance de l'emploi l'une de ses priorités. Il a notamment annoncé une mesure concrète : "zéro charge" pour la première embauche "afin d'accompagner les entreprises, les commerçants, les artisans et les professions libérales dans leurs premier pas".

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