
C'est un symbole de plus qui sera largement scruté cette année sur la scène nationale : promesse de campagne du nouveau président EELV Bruno Bernard, l'encadrement des loyers a été voté le 5 octobre dernier, et prendra la forme d'une expérimentation à compter du 2e semestre 2021 au sein des villes de Lyon et Villeurbanne.
Si Lyon n'arrive pas encore à la cheville de Paris en matière de loyers, la Fnaim du Rhône avait rappelé dans son dernier rapport annuel que le marché de la location demeurait particulièrement tendu à Lyon. Depuis 2018, le coût des loyers aurait même grimpé de 10%.
"En ce sens, l'encadrement des loyers était un enjeu pour l'ensemble des listes -présentées au cours des dernières municipales, ndlr-. Les encadrer est l'une des mesures visant à desserrer la pression autour du marché immobilier, qui demeure particulièrement tendu au niveau des petites surfaces", traduisait Renaud Payre, vice-président de la Métropole délégué à l'habitat, au logement social et à la politique de la Ville de Lyon.
Si les avantages d'une telle mesure à destination des locataires peuvent sembler clairs, la question divise du côté des acteurs de l'immobilier, qui demandent davantage de concertation.
Lancement prévu en 2021
Prévue par loi loi Elan de 2018, l'expérimentation de l'encadrement des loyers permet aux grandes villes avec des marché immobilier tendu d'instaurer, provisoirement, des plafonds aux loyers qui ne cessent d'augmenter. Les villes de Lille et Paris, qui participent déjà à cette expérimentation, seront donc à ce titre bientôt rejointes par Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Grenoble et Bordeaux.
A Lyon et Villeurbanne, la mise en place est prévue entre juin et septembre 2021 et devrait durer jusqu'en 2023.
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