
Malgré la crise sanitaire, le marché immobilier rhodanien reste "proche de ses performances en 2018", se félicite Nicolas Bouscasse, président de la Fnaim du Rhône. Notamment grâce à la ville de Lyon, il reste le premier marché de la région en termes de ventes (20 % des parts), suivi par l'Isère (15%) et la Haute-Savoie (12%). "La crise n'a pas eu lieu", annonce ainsi le président de l'antenne rhodanienne.
Cela ne veut pas pour autant dire que tout va bien. Lyon reste la troisième ville la plus chère de France. Sans oublier "qu'un phénomène de tension s'observe sur les deux marchés, la vente et la location", reprend Anne de Planchard vice-présidente de la Fnaim du Rhône, déléguée à la transaction. Sans compter que "la Métropole absorbe à peu près 15.000 habitants par an", déclare Nicolas Bouscasse. Le président de la Fnaim dit avoir précisé aux nouveaux élus métropolitains, fraîchement élus à l'été dernier aux côtés de Bruno Bernard (EELV), qu'il fallait "produire du logement".
A ce jour, le parc des 915.000 logements du département est composé à 89 % de résidences principales, 3 % de logements secondaires et 8 % de logements vacants. Autres principaux enseignements : 70 % des habitations sont des appartements tandis que sur les 818.000 ménages rhodaniens, 48 % sont propriétaires et 50 % sont locataires (dont...
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