Dans la 12e édition du palmarès établi par L'Étudiant, Lyon arrive en tête, ex æquo avec Toulouse, des villes universitaires françaises. Une position qui confirme un statut obtenu pour la première fois en 2017 - après plusieurs années en moyenne position.
Pour établir son palmarès, le magazine passe en revue une quarantaine de villes universitaires sur de nombreux critères : l'offre culturelle, les transports, le logement, les offres de formation, le dynamisme de l'emploi ou l'ensoleillement. L'ensemble est regroupé sous quatre grands items : l'attractivité, la formation, la vie étudiante et le cadre de vie.
Lyon se classe 7e en attractivité (alors qu'elle était première en 2017), une catégorie qui prend en compte le nombre d'étudiants, la part d'étudiants d'Erasmus et d'étudiants de troisième cycle, quatrième pour la formation (densité de l'offre, présence de prépas, taux de réussite en licence) alors qu'elle était 3e en 2017.
La capitale régionale progresse et remporte la première place en matière de vie étudiante et d'emploi -, ce sont ces deux points qui la différencient de Toulouse.
Grosse ombre au tableau : Lyon occupe seulement la 16e place pour le cadre de vie. Comme l'année dernière, c'est la question du logement qui entraîne la capitale régionale en bas du classement, avec des loyers médians et des offres de studio sévèrement notés.
Grenoble et Clermont-Ferrand bien placés
Souvent première dans les années passées, Grenoble occupe désormais la 5e place du classement, à seulement 5 points de Lyon. L'agglomération est "pénalisée" pour son offre de formation (11e au classement général) et l'emploi (8e position) alors qu'elle devance Lyon en matière d'attractivité.
Clermont-Ferrand se maintient et se positionne à la 17e place du classement général (5e place au classement des grandes villes) - à souligner une belle troisième place au classement général pour son taux de réussite en première année de licence. Suivent ensuite Chambéry et Saint-Etienne.
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