
"La réhabilitation des friches industrielles est en passe de devenir un business", affiche Jean-Fleuy Garel de chez Vailog.
L'entreprise italienne, qui dispose d'une filiale en France, est spécialisée dans la construction d'entrepôts pour des activités telles que le e-commerce. Après s'être installée non loin de l'Aéroport de Lyon Saint-Exupéry, Vailog vient de racheter un terrain de 10,7 hectares sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour y construire un entrepôt de 47 000 m².
Sur ce site, qui comprenait deux bâtiments datant des années '70, une opération de réhabilitation, puis de requalification va donc être opérée, pour un investissement global compris entre 35 et 40 millions d'euros. "Cela comprend l'achat du terrain, les coûts de démolition, le désamiantage ainsi que la construction", énumère Jean-Fleury Garel.
Potentiel économique
Un projet qui n'est pas isolé, et illustre au contraire un véritable mouvement de fond dans la réhabilitation des friches industrielles. Dans une région qui compte environ 18 % des sites pollués français, le potentiel économique est important. En 2015, Jean-Philippe Deneuvy, alors directeur adjoint de la Dreal Rhône-Alpes (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), indiquait qu'en 2010 en France, le montant lié à ce marché était évalué à 470 millions d'euros.
Seulement, ce type d'opération comporte des risques. de fait, "il est souvent difficile d'obtenir des financements", confirme Jean-Fleury Garel.
Le risque du diagnostic
Un constat que partage un autre acteur du secteur: Bruno Farber, directeur...
Réagir