L'Euro 2016 veut capitaliser sur le public

Le comité de pilotage de l'Euro 2016 s'est réuni à Lyon ce jeudi. Les retombées économiques de l'évènement sont estimées à environ 1,2 milliard d'euros pour la France, 150 millions pour la seule ville de Lyon. Objectif désormais capter le plus possible le million de visiteurs étrangers attendus pour la compétition.
Michel Platini, président de l'UEFA aux côtés des maires de Lyon et Bordeaux, Gérard Collomb et Alain Juppé.

Le coup d'envoi de l'Euro 2016 sera donné dans moins de 500 jours. Le 7e comité de pilotage de l'Euro 2016 se tenait ce jeudi à Lyon. Il regroupait notamment le président de l'UEFA Michel Platini, le Secrétaire d'État aux sports Thierry Braillard, le président de l'Euro 2016 Jacques Lambert, le maire de Lyon Gérard Collomb.

1,2 milliard d'euros de retombées

L'État évalue pour la France à 1,2 milliard d'euros le surcroit d'activité économique engendré par le tournoi dont 800 millions pour les dépenses réalisées par les visiteurs dans les stades et les fans zones. 1 million de spectateurs étrangers est attendu durant la compétition du 10 juin au 10 juillet 2016. L'UEFA estime que pour les dix villes hôtes, chaque rencontre sera vue par 150 millions de téléspectateurs. Pour le maire de Lyon, Gérard Collomb :

"Il faut que ce soit un vecteur de l'avenir. C'est une formidable opportunité de vendre notre ville".

S'appuyant sur une étude de l'UEFA qui a évalué les retombées économiques de la compétition, l'élu estime à 150 millions d'euros l'impact positif pour la Métropole de Lyon. Ce chiffre a été jugé "cohérent" par le préfet Jacques Lambert, président de la SAS Euro 2016.

Le Grand Stade de l'Olympique Lyonnais sera le dernier à être livré, il accueillera six matchs, dont une demi-finale. Les plus petites villes comme Saint-Etienne ou Toulouse pourraient compter sur 50 millions d'euros de retombées à minima. "Ce n'est pas un coût pour la France, mais un levier de croissance", insiste le ministre de la Ville Patrick Kanner.

Capter le public, valoriser les patrimoines

Pour cette compétition, la stratégie commerciale est radicalement différente de la Coupe du monde 98. Pour le président de l'UEFA Michel Platini :

"En 98, l'État n'avait pas mis les moyens nécessaires comme aujourd'hui. La Coupe du Monde on ne l'avait pas préparée. On a appris du passé".

En 17 ans les publics ont aussi beaucoup changé. Les services de l'État et les villes hôtes réfléchissent donc à la façon de capter le plus longtemps possible les visiteurs sur place, en développant des actions autour du patrimoine hexagonal. Les billets des matchs pourraient ainsi donner accès à des musées, expositions, concerts, etc. Une réflexion est engagée avec le ministère de la Culture.

Vente des billets en juin

Les prix des billets pour les matchs seront dévoilés le 12 mai prochain."La grille des prix sera ouverte. Elle passera de trois à quatre catégories. Avec un tarif de base plus bas que d'ordinaire pour tenir compte des réalités sociales" précise Jacques Lambert.

Ce tarif concernera 43 matchs du tournoi. La commercialisation des 2,5 millions de billets débutera en juin prochain dans toute l'Europe. En marge de cette réunion, le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard, a également rappelé l'importance de l'organisation de l'Euro 2016 dans l'optique d'une "probable candidature de Paris pour les Jeux Olympique 2024".

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.