Métropole de Lyon : l'exécutif veut augmenter le budget d'investissement

L'exécutif de la Métropole prévoit d'allouer 1 milliard d'euros supplémentaire aux investissements pour porter le budget du programme pluriannuel d'investissement à 4,5 milliards sur le prochain mandat. Les communes devraient être les principales bénéficiaires de cette rallonge.

Comme chaque année, le débat d'orientation budgétaire était à l'ordre du jour de la dernière séance annuelle de l'assemblée de la Métropole. A la clé, un constat récurrent : la situation financière de la collectivité reste saine, en raison du dynamisme des recettes financières. Celles-ci devraient s'établir autour de 2 800 millions sur 2019, globalement au même niveau que l'année précédente.

Du côté des dépenses de fonctionnement, le contrat de maîtrise signé avec l'Etat est respecté avec une enveloppe budgétaire de 2 354 millions dont environ un tiers alloué aux dépenses sociales, le poste le plus important. Enfin, la capacité d'autofinancement brut s'améliore encore passant de 461 millions en 2018 à au moins 470 millions cette année.

Des finances dépendantes du marché immobilier

Les recettes de fonctionnement sont principalement tirées vers le haut par les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) liés à la bonne tenue du marché immobilier. Les recettes des DMTO sont ainsi passées de 274 millions en 2016 à 380 millions cette année. Un point positif, salué ainsi par l'ensemble des groupes politiques. Pour autant, tous ont aussi marqué leur interrogation en cas de retournement du marché immobilier.

"Les DMTO représentent 14% de nos recettes de fonctionnement et 35% de nos recettes fiscales. C'est une fragilité de la Métropole en cas de retournement du marché immobilier", a notamment commenté le groupe UDI.

Plus d'efforts pour les investissements de proximité

Forts de ces résultats, le président de la Métropole souhaite renforcer la capacité d'investissement de la collectivité en budgétant le PPI (Programme pluriannuel d'investissements) à 4,5 milliards sur le prochain mandat contre 3,5 milliards sur celui qui s'achève.

Cet objectif s'accompagne d'une redistribution des cartes en faveur des communes qui devraient profiter de plus d'investissements de proximité. Enfin, alors que les investissements ont pris du retard sur le mandat en cours, David Kimelfeld souhaite pouvoir inverser les choses à partir de mars prochain et engager des projets plus rapidement.

"C'est un des enjeux de ce PPI de ne pas prendre de retard", explique le président.

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