L'université catholique de Lyon s'exporte en Haute-Savoie

L'établissement d'enseignement supérieur privé va ouvrir un troisième campus à Annecy, en Haute-Savoie, afin de répondre à ses objectifs de développement.
Le futur campus de l'Ucly à Annecy
Le futur campus de l'Ucly à Annecy (Crédits : Brières Architectes)

L'université catholique de Lyon (Ucly) a choisi Annecy, en Haute-Savoie, pour ouvrir son troisième campus de formation, après ses sites Carnot et Saint-Paul à Lyon. Elle accueillera ses premiers étudiants à la rentrée 2020.

D'abord dans des locaux provisoires, au coeur du lycée Saint-Michel, à Annecy, ensuite dans un bâtiment spécifique de 3 600 mètres carrés, toujours au coeur du lycée, à la rentrée 2021. Au final, ce troisième campus pourrait accueillir jusqu'à 1000 étudiants.

Pour commencer, l'Ucly, qui compte 57 parcours diplômants répartis entre 6 pôles et 5 écoles d'enseignement supérieur, y délivrera trois parcours de formation issus de sa faculté de droit et de son école de management, l'Esdes. Ils s'étofferont au fil du temps.

Développement tous azimuts

Usant d'une recette qui a déjà fait ses preuves, l'Ucly fait appel au mécénat pour financer une partie de son projet. Elle cherche actuellement à lever près de 1 million d'euros auprès des entreprises de ce territoire économique très dynamique. Ce dernier cherche à renforcer son offre de formation. Ainsi, cette implantation a été réalisée en partenariat avec l'université Savoie-Mont-Blanc (USMB).

"L'Ucly souhaite que son arrivée à Annecy se réalise en bonne entente avec l'USMB, en partageant avec elle l'objectif de développer de manière concertée les capacités d'accueil de l'enseignement supérieur sur un territoire haut-savoyard qui connaît un fort essor démographique", stipule la convention cadre qui régit les accords entre les deux établissements.

Sous la direction depuis juillet dernier du père Olivier Artus - le frère de l'économiste Patrick Artus -, l'Ucly, qui se positionne comme la deuxième université sur les cinq de ce type après celle de Paris, poursuit ses grandes ambitions : passer de 12 000 étudiants actuellement à 15 000 à l'horizon 2021.

Si elles passent par l'extension géographique, elles se traduisent surtout par une offre de formation enrichie et multidisciplinaire.

"Elle est très ancrée sur les sciences humaines et sociales et sur les compétences. Les jeunes sont en quête de sens et nous pouvons les accompagner sur cette question", insiste Olivier Artus.

Structuration de la recherche

En complément, l'université a entrepris de structurer sa recherche pour être labellisée comme unité de recherche.

"Nous avons déjà été audités avec un premier diagnostic en 2015. Nous allons désormais mener cette démarche à son terme. C'est essentiel pour accéder à un niveau supérieur, les potentialités sont réelles", estime le nouveau recteur.

Pour les atteindre, le neurologue et docteur en théologie peuvent compter sur un budget d'investissement en croissance et le soutien des entreprises privées. Alors que l'université a lancé l'année dernière une levée de fonds de 6 millions d'euros qui devait se dérouler sur trois ans, elle a déjà récolté les deux tiers de ses besoins, soit 4 millions d'euros.

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