Autopartage : Bientôt 10 nouvelles stations dans l'agglomération lyonnaise

LPA va installer une vingtaine de véhicules supplémentaires en autopartage. La flotte de véhicules sera par ailleurs renouvelée avec des voitures et des utilitaires plus écologiques.
(Crédits : DR)

Lancé en 2008, le service d'autopartage géré par Lyon Parc Auto a aujourd'hui trouvé sa place.

"Nous avons doublé le nombre de conducteurs sur ces trois dernières années. Cette année, les 255 voitures en libre service de LPA ont parcouru plus de 2 900 000 kilomètres en hausse de 18%", égraine Louis Pelaez, président de LPA.

Ce dernier estime que l'autopartage a permis d'économiser 3600 véhicules sur les chaussées de la ville.

"69% des utilisateurs d'autopartage déclarent avoir renoncé à l'achat d'une voiture donc 2200 véhicules ont été évité. Par ailleurs, 43% de nos abonnés ont vendu leur voiture, ce qui correspond à environ 1400 voitures", calcule le président de LPA.

Plus d'offre à venir

Fort de cet engouement pour ce nouveau mode de déplacement, LPA va augmenter son offre.

"Nous souhaitons amener les stations à 10 15 minutes maximum à pied de chaque client utilisateur", explique Louis Pelaez.

D'ici la fin 2020, dix nouvelles stations verront donc le jour à la Confluence, Gerland, Vaise, les 4ème et 6ème arrondissements et Villeurbanne. De quoi installer une vingtaine de voitures Citiz supplémentaires. Par ailleurs, une autre station pourrait voir le jour à Vaulx en Velin. En augmentant son offre sans augmenter ses tarifs, LPA espère séduire de plus en plus d'utilisateurs, même si la méconnaissance du fonctionnement de l'autopartage plus que le prix, reste le frein majeur pour ceux qui ne pratiquent pas.

Une offre plus verte

2020 sera aussi l'année du renouvellement de l'ensemble de la flotte Citiz en privilégiant les véhicules hybrides rechargeables.

"Nous expérimenterons également un véhicule électrique", annonce Louis Pelaez.

Pour coller aux attentes de sa clientèle, LPA a décidé d'investir dans des citadines un peu plus grandes que celles disponibles aujourd'hui et plus d'utilitaires devraient aussi rejoindre la flotte. L'offre sera bien au rendez-vous, mais l'autopartage reste une activité difficile à rentabiliser.

"En 2018, nous étions à l'équilibre, 2019 sera déficitaire et il est aujourd'hui difficile d'envisager des services d'autopartage sans aide publiques", reconnait le président de LPA.

Il reste néanmoins convaincu que ce type de service a un rôle important à jouer pour fluidifier la circulation, aux côtés d'autres services, notamment le vélo pour lequel LPA prévoit d'installer un millier de places de stationnement sécurisées dès l'an prochain.

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