Accompagnement : Comment le réseau Initiative Genevois a changé d'échelle

Cette année, le réseau Initiative Genevois aura accompagné deux fois plus de créateurs d’entreprises qu’un an plus tôt.
(Crédits : Grand Genève, Franck Neau)

Le réseau d'accompagnement aux créateurs d'entreprises Initiative Genevois était à un carrefour en fin d'année dernière : soit il devait continuer à limiter drastiquement le nombre de ses accompagnements, soit il changeait d'échelle, explique Nathalie Maisonniac, la directrice de la Maison de l'Économie Développement (MED) et d'Initiative Genevois.

C'est cette deuxième option que le conseil d'administration a choisi pour orienter l'action de la plateforme locale d'Initative France, une des quatre que compte le département de la Haute-Savoie.

Fonds de prêt doublé

C'est que le dynamisme économique n'est plus à démontrer dans cette zone frontalière du Genevois Haut-Savoyard et des Usses et Bornes, sur laquelle Initative Genevois intervient. Accompagnant cette dynamique, Initiative Genevois voyait son fonds de prêt plafonner.

Le changement d'échelle s'est accompagné d'un financement supplémentaire de la part des banques, de la Caisse des Dépôts et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le fonds de prêt a été doublé : il atteint les deux millions d'euros.

"Nous avons doublé tous nos chiffres cette année", se félicite Nathalie Maisonniac.

Et un chargé de mission a pu être embauché.

Un an plus tard, le réseau s'apprête à finir l'année en ayant initié l'accompagnement d'une centaine de créateurs d'entreprises, soit près de deux fois plus que l'année précédente.

"Nous n'avons pas modifié nos critères, précise Mme Maisonniac. Nous appuyons des projets structurants sur l'économie locale."

Parrains recherchés

Après trois ans, le taux de pérennité des entreprises accompagnées s'élève à 93%, soit légèrement plus que la moyenne des plateformes d'Initiative France (92%). Chaque année, ce sont 250 entreprises qui sont suivies dans le cadre de l'accompagnement sur trois ans.

À présent, Initiative Genevois se frotte à un nouvel écueil.

"Notre difficulté est de trouver des parrains, car les chefs d'entreprises en activité sont souvent mobilisés par leur activité quotidienne, pointe Nathalie Maisonniac, qui se veut cependant optimiste. Quand on leur présente un filleul qui fait sens, cela peut créer des partenariats incroyables. Il y a de très belles réussites!"

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