Biennale Design 2019 : première Biennale version Mandon

L’édition 2019 de la Biennale Design de Saint-Etienne s’ouvre aujourd’hui. Plus de 250 000 visiteurs devraient découvrir cette nouvelle manifestation, la première pilotée par Thierry Mandon. Le cru 2019 se veut accessible au plus grand nombre. Et utile aux entreprises.
(Crédits : © Pierre Grasset Photographe)

250 000 visiteurs. C'est l'objectif visé par le nouveau directeur de la Cité du Design de Saint-Etienne, Thierry Mandon, pour cette Biennale Design 2019. Avec comme invité d'honneur la Chine, elle démarre aujourd'hui et se terminera dans un mois, le 22 avril prochain.

La dernière édition avait bloqué le compteur à 235 000 personnes. Ambitieux, l'ex-secrétaire d'Etat à la Recherche indique d'ailleurs qu'il espère bien dépasser le chiffre de 250 000, "pourquoi pas atteindre même les 300 000 visiteurs".

Le thème de cette Biennale, déterminé bien avant l'arrivée de Thierry Mandon : "Me, you, nous, créons un terrain d'entente", avec pour commissaire principal la designer franco-américaine Lisa White. Budget : 3,3 millions d'euros dont 35% financés par le privé (entrées + partenariat + événements entreprises). La répartition était plutôt de l'ordre de 70/30 en 2017.

"Pendant un mois, Saint-Etienne s'attachera à la thématique de la réconciliation et de la création d'un avenir commun au-delà de toutes les différences. C'est d'actualité non ?", plaisantait Gaël Perdriau lors de la présentation de cette nouvelle Biennale.

Cette version 2019 de la Biennale Design a été conçue pour être plus accessible au grand public que la précédente, mais aussi tournée davantage vers les entreprises.

"Le travail était déjà bien avancé à mon arrivée mais j'ai essayé d'impulser encore plus les choses dans cette direction. Mon objectif à la Cité, et donc aussi lors de la Biennale, est bien de renforcer l'impact du design dans l'économie locale", explique Thierry Mandon.

Des expos et des ateliers pour les entreprises

"A mon sens, toutes les expositions ont un sens pour les entreprises", assure Thierry Mandon. Certaines plus que d'autres néanmoins. "Par exemple, The Color Spectrum qui met en avant les enjeux liés à la couleur ou l'expo sur les plastiques de demain, The Plastic Theatre".

Le travail du célèbre designer numérique John Maeda, à qui l'organisation a donné carte blanche, devrait aussi intéresser tous les acteurs économiques ayant des projets incluant du digital. L'Américain y met en avant la place prépondérante que tient aujourd'hui le design dans les systèmes de production et développe les apports du design "Computationnel" (design impliquant le calcul d'algorithmes et de données appliquées aux logiciels et au matériel).

A noter également l'exposition "Dépliages". Une vingtaine de grandes entreprises françaises, dont Focal, Salomon ou encore Michelin par exemple, montrent, à travers des produits récemment commercialisés ou en prospective, comment elles utilisent le design comme outil de médiation de la technique vers l'usager. Des exemples concrets et réels donc pour les entreprises encore néophytes en la matière.

La Platine de la Cité accueille par ailleurs une cinquantaine d'acteurs locaux, pour une expo d'objets design. C'est 20 de plus que lors de la précédente édition.
Enfin, des ateliers d'idéation et des « Labo »s seront dédiés aux processus de création des entreprises locales : projets collaboratifs, test de services et produits... Les retours utilisateurs devant permettre aux entreprises participantes d'adapter leur offre.

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