Les investisseurs étrangers en pincent pour Lyon

Lyon se place dans le top dix des villes plébiscitées par les investisseurs étrangers, selon l'étude annuelle "Why Invest in Lyon", réalisée par EY et JLL.

A quelques jours du MIPIM, plus grand rendez vous international de l'immobilier tertiaire, les élus Lyonnais ont de quoi se réjouir. La dernière étude annuelle de EY et JLL confirme l'attractivité de la ville auprès des investisseurs étrangers alors que PwC avait en début d'année infligé un revers en rétrogradant Lyon de la 10e à la 21e place de son classement annuel de l'attractivité des grandes villes européennes. Il est vrai que ce dernier ne prenait en compte que les taux de rendement de l'immobilier d'entreprise, alors que EY et JLL fondent leur analyse sur l'investissement et la demande placée et sur un temps plus long allant de 2010 à 2016.

L'écosystème fait la différence

De fait, avec ce prisme, Lyon et au-delà son agglomération se placent au 6ème rang des régions les plus attractives, derrière Francfort, et Barcelone, mais devant Dublin et Stuttgart. Pour Nicolas Sielanczyk, ‎manager compétitivité et attractivité des territoires chez ‎EY, cette performance est en grande partie expliquée par l'adéquation de l'écosystème économique lyonnais avec les attentes des investisseurs.

"Les investisseurs sont notamment de plus en plus sensibles à l'accès aux talents, à l'environnement urbain et à l'influence économique de la localisation. Sur ces points, Lyon est bien positionnée", estime t-il. La transformation de la Part Dieu place forte des affaires, le déploiement de la Fabrique du futur sont ainsi autant d'initiatives saluées par les investisseurs.

L'offre immobilière répond aux besoins

L'autre volet de l'étude porte sur l'immobilier d'entreprise. Et là aussi l'agglomération lyonnaise répond aux attentes des investisseurs et des entrepreneurs internationaux. "La disponibilité d'espaces de travail de haute qualité est un prérequis incontournable", souligne Nicolas Sielanczyk. Le marché régional est donc à même de satisfaire ces exigences.

"Le socle de la demande composée des transactions en dessous de 5000 m² est en progression constante depuis 2014. Les demandes supérieures font figure de variable d'ajustement sur ce marché et cette année, nous anticipons de nombreuses grandes transactions. C'est pourquoi nous devrions franchir le cap de 300 000 m² placés. Les volumes investis devraient être supérieurs à 1 milliard d'euros. Tous les indicateurs d'attractivité et de performance en matière d'immobilier d'entreprise convergent donc pour positionner Lyon comme un parfait exemple de la métropole du futur", assure quant à lui Laurent Vallas, directeur de JLL Lyon, spécialiste de l'immobilier d'entreprise. Si de telles performances venaient à se concrétiser, Lyon serait alors que un volume semblable à celui de Milan ou Barcelone.

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