Quels ressorts psychologiques font avancer Emmanuel Macron, l'ex-cerveau droit de François Hollande ?
À nombre de niveaux, il est précoce. Il a toujours eu des centres d'intérêt qui n'étaient pas de son âge. Il fut donc très intéressé par sa professeure de français et ses relations avec ses mentors montrent qu'il a privilégié des discussions avec des personnes plus mûres que lui. Son parcours fait dire à certains qu'il est un séducteur de vieux.
Comment expliquez-vous qu'il suscite de nombreux commentaires inspirés de la mythologie ?
Ces références font rêver et incarnent l'espoir donné à la jeunesse par un homme élégant et au langage châtié évoquant le style Kennedy. À 38 ans, il a déjà eu, comme Ulysse, plusieurs vies. Si l'on se réfère encore à la mythologie, on peut trouver le personnage très œdipien : il a tué le père, François Hollande, et a épousé une femme de 23 ans son aînée. Un côté transgressif qu'il assume avec modernité en suscitant la sympathie des couples atypiques.
Quelle pourrait être sa devise ?
"Vivre sans exister est la plus lourde des souffrances", un extrait du poème de Victor Hugo, "Les Conquérants".
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