François Turcas (CGPME Rhône) : le mandat de trop ?

Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) Rhône n'a pas exclu l'idée de se présenter pour un nouveau mandat lors des élections de 2018. Pourtant, François Turcas avait annoncé que son mandat actuel serait le dernier.
François Turcas (à droite), aux côtés d'Emmanuel Imberton, président de la CCI métropolitaine.
François Turcas (à droite), aux côtés d'Emmanuel Imberton, président de la CCI métropolitaine. (Crédits : Laurent Cérino/ADE)

Difficile de passer la main. François Turcas, 70 ans en novembre, n'a pas exclu l'idée de se présenter à nouveau à la présidence de la CGPME Rhône lors des élections de 2018. Pourtant, il règne d'une main de fer sur la Confédération générale des petites et moyennes entreprises du département depuis près de 24 ans. Mais surtout, lors de sa dernière élection en mars 2015, il avait précisé que ce mandat serait certainement le dernier. Une annonce qu'il avait également faite...trois ans plus tôt.

Pour l'heure, une seule chose est certaine : il ira "au bout" de son mandat actuel qui prend fin dans deux ans. "J'ai pris ma retraite officielle en janvier dernier, alors désormais, je n'ai plus qu'à me concentrer sur la CGPME", a glissé François Turcas lors de la conférence de presse de rentrée de l'organisation syndicale patronale. Il faut dire que l'organisation est l'une des plus importantes en France : la CGPME Rhône revendique 3 500 adhérents dans 25 branches professionnelles pour des cotisations atteignant 2,2 millions d'euros.

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Il pourrait donc encore rester cinq ans à la tête de la CGPME Rhône (2 ans de mandat actuel plus 3 années supplémentaires en cas de réélection). Le règlement de la CGPME l'y autorise : pour se présenter aux élections, il faut exercer une activité de chef d'entreprise, ou l'avoir exercée depuis moins de trois ans.

Quel successeur ?

Dans les colonnes d'Acteurs de l'économie - la Tribune, François Turcas avait pourtant affirmé que laisser le siège de président n'était pas un problème. "On ne me l'a jamais demandé : chaque fois, on m'appelle !" Quant à l'idée de son éventuel successeur, celui qui est également président de la CGPME Auvergne Rhône-Alpes, n'a pas souhaité donner de nom. Il avait confié à Acteurs de l'économie - La Tribune, qu'il faudra "seulement trouver la bonne personne, quelqu'un qui puisse être à la hauteur du poste."

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Lors de la conférence, le septuagénaire a également affirmé qu'il ne se présenterait pas aux élections de la Chambre de commerce et d'industrie ni à la Chambre des métiers et de l'artisanat, fin octobre - début novembre.

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