Comme partout en France, l'Auvergne a rendu hommage aux victimes des attentats de Paris. Des rassemblements ont eu lieu un peu partout, dans les lieux publics, dans les écoles ou les entreprises pour une minute de silence souvent très émouvante. Particulièrement à l'Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand où plusieurs dizaines d'étudiants et leurs professeurs se sont rassemblés autour du président de l'université, Mathias Bernard.
Cette même université où Matthieu Giroud, 38 ans, tombé sous les balles des terroristes au Bataclan, vendredi soir, a enseigné durant plusieurs années. Ce professeur de géographie, reconnu pour ses compétences et son sens de la pédagogie auprès des jeunes générations, avait été maitre de conférences à Clermont-Ferrand, de 2008 à 2012, avant de partir exercer en région parisienne.
"Durement touchée"
"Il ne faut pas oublier que la communauté universitaire toute entière a été très durement frappée par ces terribles attentats, a rappelé Mathias Bernard. Au moins une dizaine d'enseignants et d'étudiants ont été tués, dont Matthieu Giroud. Nous sommes tous encore sous le choc. Cette minute de silence est une manière de montrer non seulement notre deuil vis à vis des victimes mais c'est aussi une forme de résistance. L'Université est un lieu de savoir, l'endroit où l'on transmet les connaissances pour permettre de comprendre ce type de situation".
Dans les rangs de l'université Blaise-Pascal en deuil, chacun a ainsi tenté à sa façon de marqué sa solidarité.
"Nous avons revu avec les étudiants un poème rappelant les dures heures de la guerre civile en Espagne", explique Bénédicte Mathios enseignante d'Espagnol, encore très émue.
Applaudissements après la minute de silence
A l'issue de la minute de silence, étudiants et enseignants ont applaudi pendant un long moment.
"C'est très émouvant de se sentir tous réunis là. Tous Français en lutte contre ces fous", confie une jeune étudiante en LEA, originaire de Toulouse. C'est important de montrer que nous pensons aux victimes, confirme sa voisine. Je voulais absolument être présente".
A Chamonix, le chantier du téléphérique des Grands Montets incarne défi technique et environnemental
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !