Son initiative avait fait la une des médias. Il y a quelques mois, Jean-Louis Brissaud, fondateur de la PME Starterre, grossiste en automobiles, annonçait la distribution de primes à sa centaine de salariés pour un montant total de 1,3 million d'euros.
De quoi provoquer dans les jours qui ont suivi, la réception d'une foule de candidatures sur son bureau. Mais au-delà de l'opération de communication, la démarche a permis surtout de mettre en lumière la singularité du modèle qui rayonne au sein de l'entreprise, installée en périphérie de Lyon et portée par son dirigeant.
"Pour fêter les 25 ans de la société, j'ai voulu remercier mes collaborateurs", expose-t-il simplement. Un choix "naturel" et "sincère" pour l'entrepreneur qui, avoue-t-il, "s'est toujours engagé de cette manière" dans l'intérêt de ceux qui composent sa structure et la font grandir.
"L'altruisme et l'apathie sont compatibles avec la rentabilité, du moment où vous appliquez une certaine philosophie dans votre management reposant sur la confiance, le dialogue, la pédagogie et la présence du dirigeant qui fixe les objectifs."
Innée
Réfutant l'idée d'un quelconque "effet de mode", cette ligne de conduite "innée" guide Jean-Louis Brissaud dans sa manière de concevoir son rôle et sa relation avec ses salariés.
"Ici, nous ne connaissons pas l'individualisme, mais plutôt le management participatif qui porte vers le haut, le projet d'entreprise."
Mais Jean-Louis Brissaud est clair : il ne promet pas de verser de telles primes chaque année.
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