C'était un postulat de départ : la liste des 124 zones retenues en novembre dernier pouvait évoluer en fonction des remontées des comités de pilotage régionaux.
Ainsi, après l'analyse des besoins, ils sont désormais 136 territoires d'industrie retenus, dont 17 pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, annonce la première assemblée générale des "territoires d'industrie" qui s'est tenue à Lyon, ce mardi 5 mars, en marge du salon Global Industrie.
"Les problématiques remontent désormais du terrain. C'est un changement de culture appréciable", souligne Virginie Carolo, vice-présidente de la communauté de commune Caux Seine Agglo et membre de la gouvernance du projet pour la Région Normandie.
"Les régions ont un rôle d'animation. Il s'agit d'un contrat chapeau ; la liberté est donnée à chaque échelon local", complète Olivier Lluansi, délégué aux "territoires d'industrie".
Tous pourront bénéficier des quatre conventions signées, à l'issue de l'assemblée générale par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie et des Finances avec la Banque des Territoires, Business France, Bpifrance et Pôle Emploi "pour construire leur projet".
"C'est une façon de renouer le fil entre l'industrie et les territoires, dont beaucoup ont une culture industrielle forte. Car la question du dynamisme industriel concerne aussi la cohésion du territoire, les déplacements, l'emploi et l'attractivité", commente Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie et des Finances.
Lancé en novembre dernier, et doté d'un budget global de 1,3 milliards d'euros, ce plan vise des territoires situés en zones périphériques, éloignées des villes qui doivent répondre à des enjeux de formation, d'innovation et d'emplois.
Sujets les + commentés