Au point de lui faire franchir un cap.
"La moyenne de nos prêts est de 50 millions d'euros. L'opération avec SNF est donc très significative", souligne Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.
L'homme, en charge du « Plan Juncker », est clair : "Ce projet a pu être mené car il correspond parfaitement aux priorités que nous ont fixées nos actionnaires, les États membres de l'Union européenne".
Parmi celles-ci figurent en premier lieu les investissements dans les "zones de cohésion", l'industrialisation, la R&D et le traitement de l'eau. C'est d'ailleurs pour cette raison que la BEI est venue proposer ses services à l'entreprise ligérienne lorsque celle-ci a annoncé, l'année dernière, sa volonté de construire son troisième site industriel français.
Nouvelle usine et R&D
Le prêt de 180 millions d'euros, conclu il y a quelques semaines, finance également le plan de R&D pour les quatre prochaines années (investissement total : 375 millions d'euros). Le taux d'intérêt est de 1,75 %, "un ratio très intéressant", selon Pascal Rémy, le PDG du groupe SNF (3 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2018, 6 000 collaborateurs).
Le nouveau site de Dunkerque sera consacré à l'export hors Europe, point faible de son usine principale, implantée près de Saint-Etienne.
"Le différentiel des coûts de transport avec notre future usine de Dunkerque sera de plus de 5 % ! Nous devions étendre nos capacités de production pour poursuivre notre croissance annuelle moyenne de 10 %", précise René Pich, le fondateur de l'entreprise.
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