1,3 milliard d'euros pour 124 zones sélectionnées : telle est l'enveloppe que se partageront les territoires retenus, essentiellement des zones périphériques, éloignées des villes qui "ont une forte identité et un savoir-faire industriels, et où l'ensemble
des acteurs sont mobilisés pour le développement de l'industrie" précise le Gouvernement. Des potentialités qui doivent répondre à des enjeux de formation, d'innovation et d'emplois.
En Auvergne-Rhône-Alpes, 15 territoires (14 sur la Région et un territoire inter-régional) ont été retenus pour bénéficier d'un soutien particulier. Ils ont été identifiés par une mission présidée par le député LREM du Rhône Bruno Bonnel, qui indiquait récemment à La Tribune que "le problème principal de la France était la désindustrialisation".
Pilotage décentralisé
Ces projets devraient être pilotés par la Région - on ne connaît pas encore le montant alloué à chaque région — les intercommunalités et les industriels locaux. L'initiative devait passer par "la contractualisation d'une feuille de route" avec ces derniers.
A priori, la liste n'est pas figée. Elle pourrait évoluer en fonction des besoins.
"Cette liste n'est ni figée ni fermée. Elle est plus un début qu'une fin et c'est aux acteurs locaux qu'il reviendra de l'affiner" a précisé Édouard Philippe lors de son discours de présentation du dispositif.
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