La fin du tunnel pour Saira Seats

Placée en procédure de sauvegarde début septembre, Saira Seats passera dans le giron du Chinois KTK, le vendredi le 1er décembre. Investissements industriels et développement de l'emploi sont au programme, alors que 140 postes étaient menacés.

Enfin le dénouement pour le fabricant de sièges ferroviaires d'Andrézieux-Bouthéon. Après un an et demi de turbulences provoquée par la faillite de son actionnaire italien, Tosoni, les 130 salariés de Saira Seats (CA 2016 : 32 millions d'euros) respirent.

La cession est annoncée pour ce vendredi 1er décembre. Une opération qui devrait se dérouler sans accroc puisque l'équipementier ferroviaire chinois KTK vient de confirmer au Tribunal de commerce de Saint-Etienne, par écrit, ses engagements : offre de sept millions d'euros pour les titres, des investissements industriels (extension et outils de production) ainsi qu'un développement de l'emploi à Andrézieux-Bouthéon. Le Chinois annonce vouloir faire de Saira Seats un site stratégique pour son déploiement en Europe. Le projet a été approuvé par plus de ¾ des salariés.

Le nouveau propriétaire de Saira Seats ne pourra néanmoins pas compter sur le marché des sièges du futur RER parisien, un contrat de quelque 50 millions d'euros ardemment désiré mais attribué ces derniers jours au Normand Compin, concurrent de Saira Seats. Il s'était également porté candidat à la reprise, ainsi que l'équipementier français du ferroviaire Barat.

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