Kem One  : feu vert de Bruxelles aux aides publiques

Au terme d'une enquête approfondie, la commission européenne a confirmé ce mardi par écrit son feu vert aux aides publiques promises dans le cadre de la reprise du chimiste par Alain de Krassny, en décembre 2013.

Deux épilogues heureux sont attendus chez le chimiste Kem One SAS, de façon imminente. Suite au feu vert des autorités de la concurrence, sera finalisée, ce mardi 28 juillet ou demain, la cession définitive des sociétés d'aval (Alphacan et Résinoplast) qui étaient encore détenues par l'homme d'affaires anglo-américain Gary Klesch. Sur le papier, la vente de ces entités fabriquant des compounds vinyliques s'effectue pour l'euro symbolique.

125 millions d'aides conformes

Par ailleurs, et au terme d'une enquête approfondie ouverte en septembre dernier, la Commission européenne a confirmé à la mi journée son avis favorable aux aides publiques promises par l'État français à Kem One, comme Acteurs de l'économie-La Tribune l'annonçait mardi matin.

Dans un communiqué, la Commission européenne a estimé : "que les mesures d'aides publiques venant au soutien de Kem One SAS sont compatibles avec les règles d'aides d'état de l'UE, et notamment les règles en matière d'aides à la restructuration et au sauvetage des entreprises en difficulté".

Modernisation d'unités d'électrolyse

La Commission évalue ces aides, sous forme de prêts, subventions et avances remboursables, à un total  de 125 millions d'euros. Elles sont cruciales pour financer, en particulier, la modernisation des deux salles d'électrolyse de Lavera, dans les Bouches du Rhône.

Kem One est issu de la branche vinylique d' Arkema vendue à Gary Klesch en juillet 2012. En décembre 2013, l'homme d'affaires Alain de Krassny, associé au fonds anglo-saxon Open Gate, récupérait à la barre du tribunal de commerce la partie amont, Kem One SAS (1200 salariés) placée en redressement judiciaire neuf mois plus tôt. Dans le pôle aval, qui employait 850 personnes en 2013, la société Alphacan a fait l'objet d'une lourde restructuration, en Serbie, Italie et France. Et les nouveaux propriétaires devront procéder à des investissements.

Actualisé à 14h11

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