Grange veut accroître la visibilité de la marque

Le fabricant de meubles Grange, plus que centenaire, a converti trois magasins à son nouveau concept, dans une ambiance plus orientée décoration. Il veut accroître la visibilité de la marque.

Dans un marché du meuble à la peine depuis quinze ans, Grange parie beaucoup sur le nouveau concept de ses magasins pour renouer avec la croissance. « A Londres, la boutique, la première à avoir été reconçue, est devenue profitable. Celle de Saint-Germain des Prés, elle aussi refaite voit son chiffre augmenter », assure Drazen Babic, dg de l'entreprise rhodanienne, contrôlée par le britannique Aga Rangemaster Group. La même dynamique est espérée pour la boutique de la place Bellecour à Lyon dont les 400 mètres carrés ont été réorganisés dans une ambiance plus décoration. Le prochain relooking est annoncé pour le magasin de Saint-Pétersbourg exploité par un franchisé, affilié depuis 1998. Par ailleurs, le fabricant de meubles, qui a fêté ses 110 ans, veut déployer, davantage encore,  sa couverture géographique du monde.

Une situation contrastée

« Nous sommes aujourd'hui présents dans 45 pays avec 300 distributeurs », rappelle le dg. Il souhaite étendre la toile de Grange dans 10 pays supplémentaires en ciblant l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Asie. « Un premier point de ventes a été ouvert à Monterrey au Mexique et un autre à Tunis », précise t'il. L'international assure 75 % de son activité (environ 25 millions d'euros en 2014 stable) mais la France, où l'entreprise possède 5 magasins en propre, reste son premier débouché. Viennent ensuite les Etats-Unis (toujours en recul), la Grande-Bretagne et l'Allemagne. La Corée du Sud, plus récente, effectue une belle percée. «Les performances en ce début d'année sont très contrastées selon les contrées. Notre croissance se limitera à 2 ou 3 %, ce qui n'est pas en phase avec nos objectifs », reconnaît Drazen Babic.

Renforcer la communication

Pour accroitre la visibilité de sa marque, Grange sait qu'il lui faut plus investir dans la communication. « Nous accordons à ce poste 3 % de notre chiffre d'affaires. Le double serait nécessaire. Nous travaillons sur une allocation différente des dépenses », dit Drazen Babic. La société vient de moderniser son site Internet et intensifie sa présence dans les réseaux sociaux pour créer une communauté. Côté industriel, le rapatriement, effectif depuis septembre 2014, des deux unités de Brignais et Saint-Laurent de Chamousset sur le site de Saint-Symphorien sur Coise (6 000 mètres carrés), dans le Rhône, doit générer une réduction annuelle des frais fixes de 600.000 euros.

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