
L'armée française va se doter d'un nouveau modèle de fusil d'assaut qui remplacera l'historique FAMAS, à l'horizon 2017. Mais il n'est pas certain que celui-ci soit de production française. Pourtant, le fabricant stéphanois Verney-Carron souhaite proposer son FAST (Fusil d'Assault de Saint-Etienne), dont les pièces essentielles seront fabriquées dans ses usines, à la suite d'un transfert de technologie d'un partenaire international, dont l'identité est gardée secrète par l'industriel. A l'heure du patriotisme économique, les ambitions stratégiques de la société se heurtent à l'appel d'offres européen, qui impose un cahier des charges qui pourrait écarter d'emblée sa candidature.
En effet, par le décret du 14 septembre 2011, l'ancienne majorité gouvernementale (UMP) a transposé la directive européenne de 2009 qui modifiait certains articles du code des marchés publics, notamment des marchés de défense, comme l'expliquent nos confrères de La Tribune.
Deux obstacles
Ainsi, pour l'appel d'offres en question, le cahier des charges impose que l'entreprise candidate réalise au moins 80 millions d'euros de chiffre d'affaires, alors que la PME stéphanoise ne réalise à ce jour que 12 millions d'euros. Un obstacle que pourrait surmonter l'armurier : « Avec notre partenaire étranger, nous dépassons largement les 80 millions d'euros de chiffre d'affaires » explique à Acteurs de l'économie Guillaume Verney-Carron, Directeur général de l'entreprise familiale créée en 1820.
Le second obstacle impose que les moyens de production, d'approvisionnement, d'assemblage et d'études indispensables de certaines pièces de l'arme soient actuellement situés et mis en œuvre sur le territoire de l'UE ou de l'espace économique européen. Issue d'un transfert de technologie hors Europe vers la France, l'innovation sur laquelle repose le FAST, l'arme proposée par Verney-Carron, ne dispose pas de cette antériorité.
Proposer une production stéphanoise
Même si l'entreprise ne répond pas aux critères imposés -alors même que le made in France est clamé au sein du gouvernement - Verney Carron entend proposer une solution alternative aux instances décisionnelles : « Nous nous engageons à fabriquer les pièces essentielles à Saint-Etienne et non pas ailleurs en Europe » proposera le Directeur général.
En cas d'attribution du marché à l'entreprise, ce sont 100 à 120 emplois directs et indirects qui seraient créés. Pour l'entrepreneur, l'enjeu est également plus historique : « Nous avons le savoir- faire pour recréer une filière dans le bassin stéphanois, et mettre ainsi en avant le made in France » explique Guillaume Verney-Carron. Le FAMAS, Fusil d'assaut de la manufacture d'armes de Saint-Étienne, a été créé en 1973 dans l'ancienne cité minière, dont la production s'est achevée en 2000.
Enjeux stratégiques
La détermination de l'industriel stéphanois, initialement spécialisé dans les fusils de chasse, est également stratégique. « Nos concurrents européens dans le domaine de la chasse sont également sur les rangs. Celui qui remportera le contrat va être considérablement renforcé et pourra réinvestir les bénéfices dans le marché de la chasse » s'alarme Guillaume Verney-Carron.
Le fabricant d'armes voit le marché de la défense comme un axe de développement important. Auparavant, il avait étendu son activité au secteur de la sécurité, notamment via la production du Flash-Ball SuperPro, qui a équipé exclusivement la police nationale, jusqu'à l'arrivée d'un concurrent suisse.
Le cocorico de nos politiques est dans le verbe,
Traduisons le dans les actes...
la france a son armee et ses armes francaise .
m merkel impose tous nous avons le devoir de ne pas suivre
Les accords entre IMI et Vernay-Carron devraient être précisés afin que nous ayons un niveau d'information suffisant pour juger de la pertinence de cette candidature.
Arrêtons donc de pousser des cris d'orfraie, ce n'est pas un fusil français que Vernay-Carron propose....
La compétence, le savoir-faire et la qualité sont présents dans notre pays (enfin pour le moment ...). Inutile donc de faire appel à des fournisseurs étrangers !
Vous ne savez pas lire ?
Je me rappelle qu'un professionnel disait qu'on avait jamais dépassé le niveau technologique de la fin du XIXème siècle, plus le fusil est puissant ou a de la cadence et moins il est précis, ce qu'on gagne d'un côté on le perd de l'autre.
On sait que ça ne sert à rien qu'il tire plus loin que 300m ou 500m puisqu'on ne sait pas sur quoi on tire;
On sait que ça ne sert à rien qu'il puisse avoir une cadence de 1200 ou 1500 coups minute puisque les chargeurs restent en général limités à 30 munitions.
La précision est lié à la longueur du canon, qu'on ne peut donc pas réduire, et la forme de la balle, qui est un autre problème.
Ensuite il est question des matériaux et de la mécanique, il faut éviter le chauffage exagéré qui peut créer des déformations.
Il y a aussi la forme générale, pour une meilleure prise en main, un meilleur maintien; ainsi que la façon de recharger, pour être le plus rapide possible.
Je me demande pourquoi il y a encore tant de modèles de fusil d'assaut dans le monde.
Y aura t-il toujours une séparation entre fusil d'assaut et fusil de sniper ? ne peut-on imaginer avoir le même modèle de base et juste rajouter une sorte d'adaptateur, de module selon la situation ? il y a déjà des modules différents pour choisir le viseur.
On parle du P-90 comme l'arme du futur, car il est compact, ambidextre, les douilles tombent par le bas, c'est précis, il y a beaucoup de munitions mais la portée effective reste très faible, alors on dit que c'est une arme défensive; ne peut-on imaginer l'équivalent d'un P-90 en version fusil d'assaut ? où en est l'idée du fusil lance-grenade( PAPOP) ? c'était à l'origine cela qui devait remplacer le FAMAS.
400/450m pour les élites de jour passent à 750m.
Ca change tout.
bon c est sur du sanglier ou du cerf pas des bonhommes mais bon ! je trouverai scandaleux que mes impots servent á acheter autre chose !!!
C'était un homme intelligent, réactif, réfléchi.C'est devenu un grand chef d'entreprise et la réputation des armes V-C est bien établie.
Je lui souhaite d'obtenir ce marché car je suis sûr que son entreprise saura relever le défi, maintenir une haute technicité et une grande qualité de fabrication.