Duarig, c'est fini, l'équipementier sportif est liquidé

La société Newco n'a pas pu boucler son tour de table pour la reprise de l'équipementier sportif. Une trentaine de salariés se retrouve sur le carreau.
Le projet Newco envisageait de relancer l'activité de Duarig sur la base de 33 salariés.

Duarig n'a pas réussi à rebondir. Ce mercredi 21 mai, le tribunal de commerce de Roanne a prononcé la liquidation définitive de l'équipementier sportif qui employait encore près de trente salariés. L'entreprise de Balbigny avait été placée en liquidation judiciaire le 30 avril dernier, avec poursuite d'activité de trois semaines. Ce délai devait permettre à la société Newco, candidate à la reprise de Duarig, de boucler son tour de table. Sans succès.

« Il nous manquait un actionnaire de référence »

« Nous n'avons pas réussi à réunir les financements nécessaires à notre plan de reprise », explique Denis Noharet, l'un des actionnaires de Newco. Le projet, porté par plusieurs professionnels de la mode, avait besoin d'un million et demi d'euros. « Il nous manquait un actionnaire de référence un peu solide », résume Denis Noharet.

Selon ce dernier, la reprise de Duarig a été rendue difficile du fait que l'entreprise avait été partiellement « vidée de ses actifs ». En effet, il y a un peu plus d'un an, le nom de marque Duarig avait été vendu à un particulier. Son rachat aurait nécessité de la part des repreneurs un investissement de près d'un million d'euros. Denis Noharet regrette également le fait que l'équipementier sportif n'était pas « un modèle de transparence en matière de transmission de l'information ».

Diversification

Soutenu par plusieurs réseaux de dirigeants, le projet Newco envisageait de relancer l'activité de Duarig sur la base de 33 salariés et d'arriver à une soixantaine de collaborteurs d'ici cinq ans. Il prévoyait une poursuite du cœur de métier de la société auprès des clubs amateurs en élargissant la palette des sports. Newco souhaitait également opérer une diversification en développant un ligne de produits à base de cuir (bagagerie, chaussures...) et en travaillant avec des clubs professionnels sur la fabrication de produits dérivés.

Rappelons qu'une première offre de reprise basée sur un projet de constitution de scop (société coopérative et participative) n'avait pu aboutir faute de financements.

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Commentaires 3
à écrit le 14/12/2014 à 10:04
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est ce que l ont peut encore commender

à écrit le 17/11/2014 à 13:24
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Comment commendé

à écrit le 28/05/2014 à 13:36
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On se monte une petite SCOP .

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