Deux offres de reprise pour Duarig

Le tribunal de commerce de Roanne examinera ce mercredi 30 avril deux dossiers de rachat de l'équipementier sportif. L'un émane de la société Newco. L'autre est un projet de Scop porté par les salariés.
L'entreprise travaille en direct avec les clubs sportifs amateurs et professionnels.

Duarig saura-t-elle rebondir ? Le tribunal de commerce de Roanne doit examiner, ce mercredi 30 avril, les deux offres de reprise de l'équipementier sportif de Balbigny (Loire). Ce dernier avait été placé en redressement judiciaire le 2 octobre dernier pour une durée de six mois.

Une trentaine d'emplois sauvegardés

L'une des deux offres de rachat émane de la société Newco, constituée à cette occasion par des industriels issus de la distribution spécialisée et du secteur du prêt-à-porter. Ils reprendraient une trentaine de salariés sur les soixante que compte actuellement l'équipementier sportif.

La seconde offre est un projet de constitution de Scop (société coopérative et participative) porté par quatorze salariés de Duarig. Ceux-ci apporteraient 200 000 euros en capital. En outre, les outils du mouvement coopératif et Transméa interviendraient à hauteur de 590 000 euros dans un plan de financement total de 1,9 million d'euros. L'Union régionale des Scop de Rhône-Alpes a validé les aspects financiers, juridiques, stratégiques et commerciaux de ce projet qui permettrait, lui aussi, de sauvegarder une trentaine d'emplois.

Forte croissance

Fondée en 1886, l'entreprise Giraud commercialisait à l'origine des ballons en cuir véritable sous la marque Duarig (anagramme de Giraud). Le renom de la société est allé croissant durant un siècle, diversifiant sa gamme de produits (articles textiles, sacs, accessoires...) et multipliant les partenariats avec les grands clubs de football (Auxerre, Saint-Etienne, Lyon...), jusqu'à un premier dépôt de bilan en 1995 et sa reprise par la société Espas.

Depuis le début des années 2000, Duarig a enregistré une forte croissance pour atteindre un pic de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012. L'entreprise travaille aujourd'hui en direct avec les clubs sportifs amateurs et professionnels (1 800 clubs partenaires, 300 000 licenciés). Mais, selon les porteurs du projet de Scop, elle « n'a pas su mettre en place une organisation adaptée à de tels volumes, et a dû faire face à d'importantes difficultés financières devenues insolubles ».

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