Fnac : une cure d'austérité draconienne

Recul du chiffre d'affaires et des performances en magasin respectivement de 3,2 et 5,4 %, résultat opérationnel courant réduit de moitié, activité des métiers aussi stratégiques que les produits électroniques en chute de 15 % sur neuf mois… L'état des lieux est sombre.

Et le plan annoncé le 13 janvier à la hauteur du désastre : 80 millions d'euros d'économies programmés en année pleine (réduction "drastique" des dépenses courantes, renégociation des loyers des 158 magasins - 85 en France et 73 à l'international -, reconsidération des contrats de prestation technique), gel des recrutements, suppression de 510 postes (dont 310 en France) dans les fonctions supports au siège et dans les magasins, placement en sursis de l'activité italienne. La "tête" de l'enseigne n'y a pas résisté, puisque le directeur général Jean-Pierre Champion était débarqué le 10 février, remplacé par le patron Espagne Enrique Martinez ; en moins d'un an, l'ancien Pdg de Phone House France semblait avoir cristallisé nombre de rejets au sein des troupes. La Fnac, propriété de PPR (60 000 salariés et 14,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010) réunit 17 000 collaborateurs et affichait en 2010, 4,473 milliards d'euros de recettes.

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