
« Tout est parti d'une blague, avec un ami restaurateur grenoblois, Laurent Gras - propriétaire du restaurant Le Père Gras à la Bastille- : je lui disais pourquoi pas créer une marque de produits du terroir, on l'appellerait alors le Crétin des Alpes », se souvient Yann d'Ascoli, l'un des trois cofondateurs et dirigeant de la marque.
La blague d'un soir s'est transformée en l'aventure d'une vie, qui lui permet désormais d'employer trois salariés et de distribuer ses produits dans près de 400 points de vente. Situés à 90% en région Auvergne Rhône-Alpes, mais également, sur les circuits nationaux, grâce à un partenaire, les Laiteries Gilbert, qui dispose d'une trentaine de fromageries en France.
« Nous sommes également présents en GMS, en épicerie de proximité, en office du tourisme ou encore dans des caves à vins », souligne Yann d'Ascoli. Depuis, quatre ans plus tard, sa marque comptabilise désormais une quarantaine de références, sucrées, salées, liquides, solides. Que ce soit sur le terrain des produits destinés à l'apéritif, des biscuits, confitures ou encore des brioches...
De quoi alimenter un chiffre d'affaires de...
Et il faut savoir que ce terme remonte à une époque dans laquelle on a trouvé des habitants vivant reclus, totalement isolés dans les Alpes mais à qui il manquait de l'iode dans l'alimentation générant des pathologies cérébrales et physiques. Le mot "crétin" était à l'origine la désignation du malade portant ces pathologies et n'était pas du tout une insulte.