Quézac rachat annulé : Eric Besson dénonce "un gâchis"

Le rachat de Quézac par Eric Besson et les sources du Pestrin a pris l'eau. Eric Besson dénonce un gâchis et pointe la responsabilité de Nestlé Waters dans l'échec de l'opération.

Eric Besson ne prendra pas les commandes de Quézac. Les discussions exclusives menées avec le propriétaire des Sources du Pestrin en Ardèche, en vue de la reprise du site des eaux de Quézac en Lozère, ont été stoppées, a annoncé jeudi Nestlé Waters France.

Dans un communiqué, la société précise :

"D'un commun accord, M. Besson et Nestlé Waters France ont décidé d'arrêter le processus en cours, ayant pris acte de l'impossibilité de réunir les conditions indispensables à la réalisation du projet".

Un calendrier trop serré

Joint par Acteurs de l'économie-La Tribune, Eric Besson évoque de son coté "un gâchis" et une "stupidité" :

"Nous étions face à une multinationale rigide qui nous a imposé un calendrier trop serré. Au 28 mai, c'était compliqué. Le projet était monté, avec les financements. C'est dommage, je l'ai en travers. Ils sont quand même venus me solliciter trois fois", réagit-il.

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