Transport : Avec sa solution dématérialisée, MyBus facilite les échanges version Covid-19

MyBus voit la demande exploser. Son service de tickets dématérialisés offre une réponse adéquate aux consignes Covid-19 dans les transports en commun.
(Crédits : DR)

Un nombre de contacts potentiellement intéressés, ces dernières semaines, 10 fois supérieur à la routine habituelle de MyBus. Le déconfinement, et les précautions sanitaires qui vont avec, focalisent l'attention des organisateurs de transports sur la solution de billettique sans contact de Monkey Factory, la startup altiligérienne à l'initiative du service MyBus.

"Avec l'interdiction de vente à bord de tickets et les risques de contamination via les bornes de distribution, les services de transport en commun réfléchissent à un nouveau mode de fonctionnement", explique Frédéric Pacotte, co-dirigeant avec Franck Raynaud de Monkey Factory créée en 2014.

L'offre de MyBus repose sur deux axes : les applications destinées aux usagers des transports en commun (horaires, fréquence etc) et la billettique dématérialisée. MyBus équipe 300 réseaux avec sa première solution et plus de 35 pour les tickets numériques (50 en septembre prochain).

Afin d'apporter sa pierre au combat contre le Covid-19, MyBus a concocté une offre spéciale coronavirus en offrant ses services aux réseaux de transport pour les six prochains mois, sans frais, sans commission et sans engagement.

"Notre première intention est désintéressée mais nous espérons tout de même être récompensés de nos efforts. Cette offre nous permet de mettre un pied dans la porte", poursuit Frédéric Pacotte.

Neuf réseaux de transport ont d'ores et déjà répondu favorablement et ont été équipés, en urgence pour le déconfinement : Montauban, Fougères, Rochefort, etc.

MyBus planche par ailleurs sur une nouvelle fonctionnalité : la jauge d'affluence.

"Elle doit permettre aux agents de bord de communiquer aux usagers l'affluence à bord, pour que ceux-ci puissent réorienter éventuellement leur trajet afin de respecter au mieux les consignes de distanciation physique".

Cette fonctionnalité sera déployée prochainement.

Une troisième levée de fonds en fin d'année

Avec 24 salariés et un chiffre d'affaires encore inférieur au million d'euros, MyBus avance doucement mais sûrement, affirme Frédéric Pacotte. Pour financer ce modèle, Monkey Factory a déjà réalisé deux levées de fond. Une première, en 2015, de 650 000 euros et une seconde l'année dernière de 2,4 millions d'euros auprès de la Banque des Territoires, de EDF Pulse Croissance, Sofimac et du Crédit Agricole Loire Haute-Loire.

Un troisième tour devrait intervenir cette fin d'année. Frédéric Pacotte ne souhaite pas donner de montant mais souligne que le montant recherché sera beaucoup plus important que celui des deux précédentes levées de fonds.

"Cette opération nous permettra de mettre les deux pieds dans la Mobility as a service", affirme-t-il.

Si cette levée de fonds ne pouvait se faire en fin d'année, en raison de la crise sanitaire, "nous pourrions éventuellement faire appel au French Tech Bridge mis en place par l'Etat et BpiFrance pour faire le pont quelques mois", glisse le dirigeant.

Cet apport de cash devrait également faciliter l'entrée de MyBus dans les agglomérations de taille plus importante. Elles n'étaient jusqu'ici pas dans sa cible mais la crise actuelle pourrait changer la donne.

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