Le lyonnais a clôturé son exercice 2019 sur un chiffre d'affaires consolidé de 203,2 millions d'euros en 2019, en progression de + 25%. Il se caractérise par une augmentation du chiffre d'affaires "récurrent" qui pèse désormais 63% de son activité et une hausse de l'activité internationale, pour 24% du chiffre d'affaires.
Avec ce nouvel exercice, Visiativ renforce ses marges à 9,2% avec un EBITDA à 18,7 millions d'euros (en progression de + 42%).
Déploiement de Catalyst 2023
L'année 2020 se caractérise par de profondes réorientations, qui se traduisent par le lancement de son nouveau plan stratégique, Catalyst 2023. Avec une nouvelle organisation opérationnelle (le retrait opérationnel de Christian Donzel et l'arrivée de Bertrand Sicot) et une gouvernance renforcée, via un conseil stratégique présidé par l'ancien dirigeant de Sopra Steria, François Enaud, Visitiav entend se donner les moyens d'atteindre un Ebitda de 30 millions d'euros d'ici 3 ans.
Pour cela, le groupe devra encore jouer sur ses marges et travaille à céder ses activités connexes. L'entreprise se concentre désormais sur ses activités de conseil en forte progression et ses opportunités. Elle devra néanmoins se passer du dirigeant de l'activité ABGI group, Bruno Demortière qui a annoncé ce matin, via Linkedin, son départ du groupe.
"Nous confirmons son départ pour raisons personnelles. Il va se consacrer à sa passion", indique Laurent Fiard, président directeur général de Visiativ
Incertitudes pour les mois à venir
En attendant, le dirigeant se concentre sur la gestion de la crise sanitaire actuelle.
"Cela nous a un peu coupé dans notre élan. Nous avons pour le moment gelé toutes les embauches. Nous avons la capacité de tenir l'année sans forcément prendre beaucoup de commandes si la reprise n'était pas au rendez-vous", assure-t-il.
A l'heure actuelle, les 1000 salariés du groupe sont placés en télétravail.
"Nous avons la capacité de produire et de facturer notre chiffre d'affaires en télétravail et nous avons encore des travaux de production à délivrer. Cependant, nos clients ferment au fur et à mesure et l'activité va s'éteindre progressivement. Au-delà de 15 jours, cela risque d'entraîner potentiellement du chômage partiel", poursuit-il.
Environ 180 personnes liées à la production et 200 personnes sur la partie commerce pourraient être concernées, "sans compter les activités de R&D".
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