Obiz joue la carte de l’éthique et de la transparence pour fidéliser les consommateurs

La pépite rhônalpine, dont les collaborateurs signent une charte de bonnes pratiques, n’en finit pas de grossir. Elle est devenue, en presque dix ans, le leader français des solutions de marketing relationnel.
L’entreprise, qui a reçu la visite de Cédric O en février dernier, a créé en France et en Belgique un réseau de partenaires locaux, associations sportives, artisans et commerçants, qui s’engagent pour les 5 millions de porteurs de la carte Obiz Pass.
L’entreprise, qui a reçu la visite de Cédric O en février dernier, a créé en France et en Belgique un réseau de partenaires locaux, associations sportives, artisans et commerçants, qui s’engagent pour les 5 millions de porteurs de la carte Obiz Pass. (Crédits : DR)

Triple lauréat du Pass French Tech, éligible pour intégrer le Next 120, bénéficiaire de l'accompagnement Pépites de la CCI Lyon Saint-Étienne Roanne ou du programme d'accélération régional de Bpifrance... Obiz n'en finit pas de cumuler les récompenses tout en affichant une croissance régulière "et rentable", insiste Brice Chambard, le fondateur et dirigeant de l'entreprise.

Partie de zéro il y a presque dix ans, la jeune pousse vient de clôturer l'année 2019 avec un chiffre d'affaires de 9 millions d'euros pour 40 salariés. Et vise les 13 millions d'euros en 2020. Son credo ? Le marketing relationnel, ou comment fidéliser ses clients pour s'assurer des revenus réguliers, voire en progression.

"Notre idée, c'est d'utiliser les solutions les plus innovantes pour soutenir l'économie locale et contribuer à la revitalisation des territoires. C'est aussi protéger et augmenter le pouvoir d'achat des gens", explique Brice Chambard.

Ainsi, Obiz opère en marque blanche pour de grands groupes (Axa, Vinci, EDF ou Total) - une trentaine environ - qui s'appuient sur son réseau de 35 000 partenaires ultralocaux en France et en Belgique, des associations sportives aux artisans et commerçants. Ils s'engagent à proposer le meilleur avantage possible aux cinq millions de bénéficiaires revendiqués par Obiz. Quant au business model, il repose avant tout sur les marques.

"Nous sommes très transparents. D'abord, il n'y a pas de liens financiers entre les partenaires et nous. Et nous ne partageons pas de commissions avec les marques. Ce sont elles qui financent le programme. On se bat pour aller prendre la valeur où elle existe", martèle celui qui est également vice-président de French Tech One Lyon Saint-Étienne, fervent défenseur du Tech for Good et attentif à l'impact sociétal de son entreprise, où tous les collaborateurs signent et adhèrent à une charte de bonnes pratiques.

Fonds propres

Obiz travaille également à une solution technologique pour "améliorer l'environnement de travail" et ouvre son réseau de bons plans aux particuliers dans les mêmes conditions que celles des grands groupes. Un réseau qui s'appuie sur une plateforme technologique, "cœur" du système.

Bien implanté en France, Obiz s'ouvre progressivement à l'international. Déjà présente en Belgique, l'entreprise vient de signer un nouveau contrat qui lui ouvre les portes de l'Espagne, du Portugal, voire du Brésil. Un développement essentiellement financé par des fonds propres ou de la dette, sans levée de fonds. L'autre fierté de Brice Chambard.

"Je reste attaché à cette idée pour protéger l'ADN de l'entreprise. Ouvrir son capital, c'est aussi l'exposer", conclut-il.

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