La French Tech stéphanoise se structure

Un mois après la labellisation Capitale French Tech, dans le cadre d’un dossier commun avec Lyon, Saint-Etienne commence à structurer son organisation. La communauté manufacturing est d’ores et déjà dans les starting-blocks.
(Crédits : DR)

Le 3 avril dernier, Lyon et Saint-Etienne étaient labellisées capitales French tech, sous la bannière commune French Tech One Lyon Saint-Etienne. L'association qui pilote le dossier compte actuellement 3 salariés, tous basés à Lyon. Une cinquième personne est actuellement en cours de recrutement et devrait être opérationnelle au plus tard en septembre prochain. Elle sera implantée sur le territoire stéphanois, son poste sera co-financé par Saint-Etienne Métropole. La présidence est actuellement assurée par l'entrepreneur lyonnais Renaud Sornin.

" Suite à la labellisation French Tech One, nous travaillons à la nouvelle gouvernance associant Saint-Etienne à Lyon. Il est nécessaire d'avoir une forte structuration de notre pilotage sur Saint-Etienne. Nous allons trancher dans les prochains jours avec SEM ", explique Bertrand Nicolet, directeur de Manutech USD, très impliqué dans la French Tech depuis 3 ans.

Le dirigeant d'Hexadrone en tête de file manufacturing

En parallèle de la structuration de cette Capitale commune French Tech, des communautés vont être constituées. Celles-ci doivent regrouper, chacune, au moins 50 entrepreneurs. Quatre thématiques ont été identifiées pour Saint-Etienne : manufacturing, design, santé et numérique. Elles sont actuellement en cours de structuration.

Logiquement, la communauté manufacturing est la plus avancée. Elle était en effet déjà présente dans la V1 de French Tech, puisque Saint-Etienne était identifiée comme réseau thématique Manufacturing. Elle dispose donc déjà de son "community lead", terme consacré par la mission French Tech pour désigner les animateurs des communautés. Il s'agit de Renaud Marin-Sidgwick, un salarié de la plateforme Manutech USD.

"Une vraie ambition"

50 entrepreneurs ont été identifiés dont un cercle d'une dizaine pressentie pour constituer le board de cette communauté Manufacturing.

" La Mission French Tech a été claire, l'ambition est de ramener un maximum d'industriels. Sept de ces dirigeants sont donc des industriels, 3 sont issus des fonctions de service et de support ", indique Bertrand Nicolet.

Ce dernier assumera une fonction soit dans la gouvernance de l'association Capitale French Tech One Lyon Saint-Etienne, soit dans cette communauté manufacturing.

Le chef de file industriel pour le manufacturing sera Alexandre Labesse, le dirigeant de la start-up altiligérienne Hexadrone, fabricante de drones. Il a d'ores et déjà participé, en début de semaine au French Tech Summit, avec Renaud Marin Sidgwick et Virginie Delplanque.

" J'ai donné mon accord car cette V2 de la French Tech me semble porter une vraie ambition, avec un axe très industriel ", explique-t-il.

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