DCS Easyware dopé par son nouvel actionnaire

Avec un nouvel actionnaire majoritaire, le groupe lyonnais de services numériques devrait réaliser plusieurs acquisitions aux cours des prochains mois. Les premiers effets concrets du changement d'actionnaire majoritaire ne se font pas attendre chez DCS Easyware.
(Crédits : DR)

Adossé depuis la fin d'année dernière au mastodonte des ressources humaines Synergie (2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 3 700 collaborateurs), qui a pris 66 % du capital, le groupe lyonnais de management et support d'infrastructures IT affiche de nouvelles ambitions, notamment à l'international.

Déjà implanté en Espagne et en Belgique, DCS Easyware (44 millions d'euros de chiffre d'affaires, 650 collaborateurs) va profiter de l'exercice 2019 pour renforcer ses positions encore naissantes dans ces deux pays. En Espagne, le groupe espère boucler, courant mai, l'acquisition d'une entreprise de services numériques qui facture environ 15 millions d'euros de prestations par an.

Parallèlement, DCS Easyware planche, en Belgique, sur le rachat d'une société qui réalise environ 5 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, ainsi que sur une prise de participation minoritaire dans une autre petite structure qui affiche environ 1 million d'euros d'activité par an.

"L'entrée de Synergie dans le capital permet à DCS Easyware d'être actif sur le marché alors que nous étions jusqu'alors plutôt en veille. L'objectif est de réaliser, à terme, 20 % à 30 % de notre activité hors de France, contre environ 5 % aujourd'hui", rapporte Fabienne Dallière, la présidente de DCS Easyware.

Taille intermédiaire

Une fois ces rachats bouclés, le groupe, qui a déjà doublé de taille entre 2014 et 2018, devrait atteindre, voire dépasser, son objectif annoncé de 70 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2020.

D'autant que DCS Easyware compte réaliser, également cette année, une opération de croissance externe en France, avec l'intégration d'une cible parisienne qui réalise environ 12 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel.

"Le groupe pourrait se rapprocher du cap des 100 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici à cinq ansDCS Easyware passera alors dans une autre dimension, notamment pour répondre à des appels d'offres de grands comptes, tout en restant agile et réactif. Pour nous, avoir une taille intermédiaire est un atout", estime Fabienne Dallière.

Engagée dans la transformation numérique de ses clients (Crédit Agricole, LVMH, SNCF, Laboratoires Boiron, administrations...), la société navigue dans un secteur ultra-concurrentiel, notamment en raison de l'externalisation offshore de services informatiques (en Inde, au Maroc, en Europe de l'Est...).

"La technologie permet de délivrer des prestations à distance, mais nous avons fait le choix de garder sur place nos équipes qui sont majoritairement composées de techniciens. Cela nous permet d'avoir de la proximité et d'apporter plus de sécurité à nos clients, un argument fort à leurs yeux", conclut la dirigeante.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.