Sylvain Allègre, ingénieur en mécanique, a fait le pari du kart électrique il y a plus de 20 ans. A une époque où cette option était encore loin d'être une évidence. La PME clermontoise dispose de sa propre piste, sur place, de 5.000m2 : un centre ludique qui lui permet de générer du chiffre d'affaires évidemment mais aussi de tester ses nouveaux matériels.
Depuis sa création, Speed2Max a équipé près d'une cinquantaine de pistes en France, mais aussi à l'étranger. L'entreprise réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires d'1,2 million d'euros, et compte une douzaine de salariés.
Licence de marque
Speed2Max veut désormais passer un cap et atteindre "au moins" les 5 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour atteindre ce volume, Sylvain Allègre bâtit une nouvelle stratégie de développement basée sur la licence de marque.
" Nous accompagnons déjà les créateurs de centres de karts électriques, nous allons plus loin que la simple fourniture des karts. Le milieu est difficile, je pense que nous pouvons aujourd'hui pousser le concept en fournissant toutes les clés aux porteurs de projets afin de leur permettre d'assurer leur rentabilité et donc leur pérennité ".
Pour lui, l'enseigne Speed2Max est un atout pour ses futurs licenciés car elle est connue des amateurs de karts électriques. Une première piste a ouvert en Suisse, une seconde va être installée à Saint-Etienne à la rentrée prochaine.
" Nous allons mettre le turbo sur le sujet. L'objectif est d'ouvrir 5 à 10 pistes par an au cours des 5 prochaines années ".
Des karts plus "durables"
Sylvain Allègre est optimiste, les tendances de consommation et la réglementation vont plutôt dans le sens du développement du kart électrique que dans celui du traditionnel kart thermique. Le dirigeant énumère les avantages :
" Pas de bruit, pas de risque d'intoxication, des karts plus durables avec un coût d'utilisation bien plus faible que dans le thermique ".
Des atouts qui permettent en outre d'attirer une clientèle élargie en séduisant également les femmes et les enfants.
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