Pourquoi LDLC colle son nom à l'Asvel

Déjà sponsor du club villeurbannais, le groupe de vente de matériel informatique et high-tech LDLC vient de signer un contrat de naming présenté comme "historique" dans le basket français.
(Crédits : DR)

LDLC et l'Asvel veulent grandir ensemble et scellent leur union par un (gros) contrat de naming. Tony Parker, le président de l'Asvel, accompagné du fondateur de LDLC, Laurent de la Clergerie, ont présenté la nouvelle identité du club de basket villeurbannais qui se nomme désormais LDLC Asvel.

Après six ans de sponsoring maillot principal, le groupe de vente de matériel informatique et high-tech passe donc la vitesse supérieure en accolant également ses initiales à celles du club de basket. Un nouveau nom, un nouveau logo et un nouveau maillot (le noir et blanc remplace le vert historique) pour marquer l'entrée du club dans une nouvelle ère.

"Il s'agit d'un moment très important dans la vie du club. Depuis mon arrivée en 2014, je cherche à faire évoluer l'ASVEL, à le rendre plus moderne. Les contrats de naming se sont pas courants en France, et il s'agit ici du plus gros contrat de l'histoire du basket français, et de loin. Cette association avec LDLC va nous aider dans notre objectif d'atteindre un budget annuel de 10 millions d'euros (le club a présenté un budget de 8,2 millions d'euros la saison dernière NDLR)", expose Tony Parker.

Ambition européenne partagée

Fidèle à sa stratégie de communication très verrouillée, la star du basket français s'est refusée à donner la moindre indication sur le montant de ce contrat signé pour une durée de dix ans, préférant s'appuyer sur le storytelling des "valeurs communes" entre l'Asvel et LDLC, et leur ambition partagée pour la conquête de l'Europe.

Car si le club villeurbannais va gonfler son budget en vue d'intégrer la prestigieuse compétition Euroligue, LDLC compte bien profiter de ce partenariat pour accroître sa visibilité et se faire un nom en Europe.

"Nous ouvrons, la semaine prochaine, notre première boutique en Espagne qui est un grand pays de basket. Tout a un sens dans cette association, même si ce n'est pas vraiment calculé. Il est clair que le naming peut aider LDLC à gagner de la visibilité, mais ce n'est pas la raison première. Avec l'Asvel, je vis d'abord une histoire humaine", insiste Laurent de la Clergerie, le président du groupe basé à Limonest.

Lire aussi : LDLC s'implante en Espagne

Des maillots dans les boutiques LDLC

Outre le naming du club, le contrat prévoit de déborder hors du stricte cadre des terrains de basket. LDLC (472 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017, 1 000 collaborateurs), qui déploie actuellement une stratégie d'ouverture de boutiques physiques après être né sur le web, projette d'ouvrir des corners LDLC-Asvel dans ses magasins de la région.

"Dans un premier temps, nous allons vendre uniquement des maillots du club. Nous verrons ensuite ce que l'on peut développer. Nous en sommes au tout début du projet ", commente Laurent de la Clergerie.

Tony Parker et Laurent de la Clergerie envisagent également de créer, dans le futur, des passerelles entre l'école de formation numérique LDLC et la Tony Parker Adéquat Academy, une structure alliant sport, études et emploi qui doit ouvrir l'an prochain à Gerland.

Lire aussi : Tony Parker lance son école

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