Le Stéphanois Qweeby lève un million d’euros

La PME Qweeby, spécialiste de la facture électronique, lève un million d’euros pour accélérer sa croissance.
(Crédits : DR)

Eric Wanscoor est ambitieux. Et il ne s'en cache pas. Il annonce depuis la création de son entreprise en 2009 un potentiel gigantesque de croissance.

Spécialiste de la facture électronique, il affiche pourtant aujourd'hui un modeste chiffre d'affaires de 400 000 euros avec 12 salariés, dont la moitié est établie de l'autre côté de la Méditerranée aux côtés de son associé tunisien, Aymen Ben Abdallah.

"Nous avons pris du retard sur nos objectifs, c'est vrai. Je crois que le marché n'était pas mature. Aujourd'hui, tous les signaux sont au vert", avance-t-il.

Tellement au vert, qu'il vient de convaincre des investisseurs, BPI et des établissements bancaires dans le cadre d'une levée de fonds approchant le million d'euros. Une somme conséquente dans le milieu de la French tech stéphanoise.

"Notre service distribue l'intégralité des factures à l'ensemble des clients selon leurs attentes (interopérabilité, EDI, Chorus Portail Pro, PDF accompagné des données exploitables) en gérant de manière homogène les différentes modalités fiscales. C'est un service SaaS, non intrusif avec un ROI immédiat", explique Eric Wanscoor.

50 millions d'euros en 2028

Cet apport lui permettra de pousser sa croissance. "Nous faisons aujourd'hui 20% de croissance annuelle sans action particulière (500 clients environ NDLR), en grossissant simplement au rythme de nos clients. Nous sommes prêts à doubler ou tripler chaque année notre chiffre d'affaires et atteindre les 50 millions d'euros dans dix ans".

Le chiffre semble à peine croyable au regard du dernier exercice comptable mais Eric Wanscoor a confiance en ses atouts : "Nous avons démarré avec Auchan et certains de ses fournisseurs en 2009. Nous avons aujourd'hui de nombreux grands donneurs d'ordre parmi nos clients. Nous sommes les seuls pure players de la facture électronique en France et nous sommes rentables depuis l'année dernière. Nous pouvons maintenant aller de l'avant en industrialisant notre action commerciale".

Et de poursuivre :

"Nous ne voyons passer que les factures électroniques que nous confient nos clients. Avec une emprise sur leur flux de facturation de l'ordre de 12 à 15%, nous avons un potentiel significatif de croissance rien qu'en poussant le déploiement de nos clients. Sans compter que le marché a actuellement une forte traction".

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