Créée en 1997, l'entreprise, 1001 Repas s'est fait une place de choix dans l'univers de la restauration collective en prenant de contrepied des tendances du secteur. Là où les majors ne jurent que par d'énormes cuisines centrales servant plusieurs restaurants, l'entreprise Lyonnaise replace les chefs au cœur de cuisines à taille humaine, implantées dans chaque restaurant et travaille à partir de produits locaux. "Lorsque nous reprenons un restaurant en gestion, nous constatons une augmentation de plus de 20 % de la fréquentation des convives", souligne Ronan de Dieuleveult, directeur marketing et communication de 1001 Repas.

Résultat, en moins de 20 ans, la société s'est hissée à la 9ème place nationale du marché de la restauration collective et affiche un chiffre d'affaires de plus 33 millions d'euros. Elle compte aujourd'hui 600 collaborateurs et gère 120 restaurants.

 Plus vite, mais toujours maison

Dans le sillage de cette offre nouvelle, 1001 Repas pense aujourd'hui à ceux qui ne souhaitent pas forcément prendre beaucoup de temps pour déjeuner, spécialement les jeunes en lançant une offre de snacking.

"Nous avons d'une part une demande pour garder les jeunes au sein des établissements au moment de midi. D'autre part, les comportements de ces jeunes évoluent et ils se montrent de plus en plus attentifs à la qualité, à la fraîcheur des produits, à leur origine. Nous avons donc profité de l'expertise de nos chefs pour développer une offre de snacking. Celle-ci est entièrement réalisée dans nos restaurants à partir de produits frais et locaux" précise Ronan de Dieuleveult, directeur marketing et communication de 1001 Repas.

Baptisée "V'eat", cette nouvelle offre est implantée au cœur même des restaurants, au sein d'un espace dédié permettant de consommer sur place.

Un développement sur mesure

Pour l'heure, un restaurant scolaire basé à Besançon accueille cette nouvelle formule depuis un mois. L'idée est d'en créer quatre à cinq autres d'ici la fin de l'année. "Nous équiperons en priorité les restaurants scolaires, mais pas seulement car nous avons également une demande de la part de restaurants d'entreprises", annonce Ronan de Dieuleveult, qui ne fixe qu'un préalable à l'implantation de "V'eat" : la présence d'un restaurant déjà géré par 1001 Repas et l'accord des établissements qui concèdent la gestion de leur restauration à l'entreprise Lyonnaise.

"Nous n'installerons pas cette offre en dehors de nos restaurants, puisque son fondement réside dans la présence d'une brigade de cuisine qui prépare les produits de snacking". A plus long terme, le directeur marketing ne ferme toutefois pas la porte à un éventuel développement hors des bases existantes, mais pour l'heure, il s'agit de voir comment est accueilli ce nouveau concept et d'en évaluer la rentabilité.