La Société Générale distingue les entreprises familiales

La banque lance la première édition des « Chênes du Centre-Est » pour mettre à l’honneur les entreprises familiales. Six Trophées récompenseront ces entreprises… à supplément d’âme ?

Voici des mois que les chargés de clientèle de la Délégation Régionale Rhône-Alpes, Bourgogne, Auvergne de la Société Générale sont partis « à la pêche » aux entreprises familiales. Chez leurs clients, leurs prospects, ils ont pisté des entreprises détenues à plus de 50% par une même famille et qui ont connu au moins deux générations de cette famille ; peu importe la taille et le secteur d'activité.

Bonne pêche

Il s'agissait de les inciter à participer aux premiers « Chênes du Centre-Est, Trophées de l'entreprise familiale » lancés par la délégation régionale. « Ce type d'entreprise est un peu le fond de commerce de la Société Générale, nous voulions les mettre à l'honneur. Elles représentent des sujets inépuisables de vie d'entreprise, toujours passionnants à raconter », justifie Stéphane Bourdonnec, délégué général Société Générale pour cette région Centre-Est. Il connaît ce « matériau », puisqu'il avait initié dès 2009 les Trophées du Grand Ouest, lorsqu'il y occupait à Rennes le poste de délégué général. Le concours a plu au point que la Société Générale, pour fêter ses 150 années d'existence en 2014, l'étend à tout le territoire : il y aura huit éditions régionales des Trophées.

La pêche a été « bonne » puisque sont remontées des 17 départements de Rhône-Alpes, Bourgogne, Auvergne 409 entreprises candidates, d'une remarquable diversité. Industrie, agriculture, automobile,commerce, agroalimentaire, services…, elles ont quelques dizaines d'années d'existence mais la plus ancienne date de 1760, elles totalisent 10 à 3000 collaborateurs ; certaines déploient logiquement un savoir-faire ancestral, d'autres explorent des technologies pointues.

Des histoires profondes et vraies

Stéphane Bourdonnec et ses équipes ont commencé à lire tous ces dossiers et semblent s'en délecter : « de très belles histoires d'entreprises racontées avec émotion et humilité par les dirigeants actuels. Ils oeuvrent dans un capitalisme difficile car ils investissent leur patrimoine et beaucoup de leur vie. Ce sont des histoires profondes, vraies, parfois douloureuses quand le dirigeant décède soudainement et que l'entreprise doit rebondir. » Dans deux semaines un jury présidé par Alain Mérieux (il réunit 11 personnes dont Eric de Cromières vice-président de Michelin, Luc Blanchet président de Botanic, Régis Dumange PDG de Textilot) commencera à explorer ses histoires d'où émergeront les six Trophées : Grand Prix, trophée du développement international, de l'innovation… Ils seront décernés le 12 juin à la Cité Internationale de Lyon en présence de Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale. Stéphane Bourdonnec décrit ainsi les qualités communes à toutes ces entreprises : «l'engagement, la passion, l'amour de l'entreprise et une remarquable capacité de résistance. Malgré une économie compliquée, ces gens ont largement la capacité à dépasser tout ça ».

 

 

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Commentaire 1
à écrit le 28/03/2014 à 2:18
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c'est sûr l'entrepreneuriat c'est autre chose que le petit business de banquier qui n'apporte aucune réelle valeur ajoutée, à part s'être arrogé le droit et l'exclusivité de créer de la monnaie (de la dette) et de la louer aux autres....

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