Auvergne-Rhône-Alpes  : l'appel à la grève plutôt suivi

La CFDT est à l'origine du mouvement reconductible auquel ne se sont pas associés, à ce stade, les autres syndicats. Toutefois l'UNSA dénonce également un mal-être face à un processus de réorganisation "opaque et interminable" au sein de la région Auvergne Rhône-Alpes.

> Article publié le 07/11/16 à 11:15. Actualisé à 14:21

C'était une épreuve de vérité au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, ce lundi. Les appels à la grève de 24 heures reconductible et à la manifestation lancés par la CFDT, vendredi dernier devaient se traduire dans les actes ce jour, à 11 heures 30. Et selon nos informations, environ 250 personnes étaient présentes sur le parvis du siège régional, à l'heure et dans un froid glacial. Des manifestants étaient également présents à Clermont-Ferrand. De son côté, la direction parle d'un taux de grévistes d'environ 15 % des agents.

"Certains craignent pour le devenir de leur emploi et nous le comprenons", se rendait à l'évidence avant la manifestation Viviane Huber, secrétaire CFDT à l'origine du mouvement.

"Nous ne souhaitons pas entrer en guerre avec l'exécutif et son administration. Il s'agit de dénoncer un grand malaise. Des agents nous disent : à partir de demain je n'ai plus de mission. D'autres, au contraire se plaignent d'une surcharge de travail".

 "Désorganisation"

Viviane Huber parle d'une "réorganisation qui dans les faits est une désorganisation. Cela fait presque un an que la nouvelle assemblée est en place et nous ne savons toujours pas quel sera le devenir du site de Clermont-Ferrand". Et d'ajouter :

"Nous avons eu des soucis de réorganisation sous la précédente mandature mais à ce point, c'est la première fois".

De son côté, l'UNSA, qui ne s'est pas associé à la grève, dénonce "un processus opaque et interminable....Un mal-être grandissant".

Concertation

"Nous nous y attendions. Il y a des élections syndicales et des rivalités entre les organisations", analyse Etienne Blanc, premier vice président LR contacté par Acteurs de l'économie - La Tribune.

Pourtant, l'élu politique, maire de Divonne-les-Bains, dans l'Ain, met en avant une réelle volonté de concertation avec les partenaires sociaux. Il assure être présent au siège de la région "3 à 4 jours par semaine. Et je suis à leur disposition". Il insiste également sur les "52 réunions" au cours desquelles le directeur général a présenté la nouvelle organisation. Etienne Blanc rappelle le défi que représente la fusion de deux régions :

"Qu'a fait le gouvernement pour préparer cette réforme qui touche les conditions sociales ? C'est nous qui sommes à la manœuvre. Nous pensons qu'en regroupant les services on sera plus efficaces. A nouvelle majorité, nouvelle tactique".

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Commentaires 3
à écrit le 18/11/2016 à 19:47
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Visiblement nous avons tout fait FAUX. Pourquoi avoir confié la réorganisation de la région à ceux dont nous aurions du nous SÉPARER EN PRIORITÉ: les hauts fonctionnaires du "back Office". En effet dans un processus de réorganisation, La règle n°)...

à écrit le 12/11/2016 à 9:43
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vu de l'exterieur on ressent un fort mal etre d'agents déboussolés par un manque d'infos. et ce n'ets pas des gens impliqués politiquement juste des gens qui veulent bosser...

à écrit le 07/11/2016 à 17:39
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Auvergne-Rhône-Alpes, vous voulez vraiment pas ? C'est pourtant le nom officiel de la région...

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