UCLy  : les mécènes ont répondu à l'appel des 10 millions d'euros

La campagne lancée en janvier 2010 pour soutenir le développement de l'Université Catholique de Lyon a atteint son objectif avec l'appui de 60 entreprises et 4 fondations. Un club des mécènes va inscrire ce soutien dans la durée pour préparer le plan de développement à 2020.

La campagne de dons au profit de l'Université catholique de Lyon (UCLy), accueillant près de 10.000 étudiants, a atteint son objectif de 10 millions d'euros collectés même si la conjoncture a un peu freiné son déroulement. Soixante entreprises rhônalpines et 4 fondations privées (pour 5 %) ont souscrit à cette levée de fonds lancée en janvier 2010. «A l'Université Catholique les sciences et les humanités sont représentées à part égale. Que les deux soient liées est primordial dans un monde complexe et en pleine accélération technologique », a commenté mardi, lors d'une conférence de presse, Alain Mérieux, président du comité de campagne. Et le nom du président de l'Institut Mérieux a été donné à l'un des amphithéâtres du nouveau campus, à Confluence.

Immobilier et formation

Les 10 millions récoltés ont contribué à hauteur de « 4 millions d'euros » à l'opération immobilière : installation dans l'ancienne prison Saint-Paul, à Confluence, d'une part, et travaux dans le bâtiment de la place Carnot, d'autre part, pour un investissement global de 82 millions d'euros (sous réserve des dernières vérifications). Le solde des fonds est réparti sur des projets, à six ans, dans les domaines de la formation, recherche et pédagogie et vie étudiante. En la matière, certains partenariats avec les entreprises sont anciens. C'est le cas pour l'ESTBB (Ecole supérieure de biologie, biochimie-biotechnologies) et le groupe Mérieux qui, à travers sa Fondation, finance un diplôme de Bachelor de sciences en biologie médicale appliquée à Bamako, au Mali (depuis dix ans), et en Haïti (depuis 2011).

Chaires et bourses

De son côté, Electricfil Automotiv, ETI familiale spécialisée dans les capteurs pour l'automobile et basée à Beynost, dans l'Ain, contribue au financement de la chaire interculturelle et interreligieuse. « L'interculturel et l'interreligieux sont des challenges pour la réussite de notre entreprise implantée en Turquie, en Chine, aux Etats-Unis et bientôt au Mexique. Notre équipe de direction et nos cadres ont besoin d'outils en la matière », a expliqué Patrick Thollin, président de l'entreprise. Dans le même esprit, ICBT, à Valence, paie des bourses pour aider des étudiants (de l'ESDES, école de commerce, et de l'ESTRI, école de traduction) à effectuer un semestre en Chine. Un engagement annuel de 30.000 euros renouvelé trois ans.

D'autres subsides

Cette deuxième campagne - la première organisée de 2003 à 2006 avait rapporté 3 millions d'euros - en appellera d'autres. « Nous avons besoin de trouver des subsides pour le développement de nos facultés et de nos écoles professionnelles. Lorsque nous ouvrons un master, les deux premières années ne sont pas très rentables », a confirmé le Père Thierry Magnin, recteur. Le plan UCLy à échéance 2020 est déjà sur le métier. Et le club des mécènes constitué pour réunir les donateurs sera précieux pour préparer la suite.

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